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Mon avis sur After Us

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Développé par la petite équipe de Piccolo Studio (Arise: A Simple Story), After Us est un jeu d’aventure qui s’est montré relativement discret depuis son annonce. Les quelques rares vidéos de gameplay nous montraient toutefois un concept assez réjouissant à base de jeu de plateforme au cœur d’une quête noble à destination des PC ainsi que des consoles de nouvelle génération, les PS5 et Xbox Series X|S.

 

D’un concept touchant, After Us s’inspire aussi des plus célèbres du genre

Édité par Private Division, After Us est donc un jeu d’aventure où le joueur incarne Gaïa, l’esprit de la vie, sous les traits d’une jeune fille qui a vu mourir les créatures de la Terre. Soucieux d’offrir à la planète une seconde chance, l’esprit par en quête des réceptacles de ces animaux pour leur rendre vide. Le monde que l’on parcourt n’est en rien représentatif de notre bonne vieille Terre, mais est plutôt une vision tordue, post-apocalyptique et finalement très sombre de certains écosystèmes.

 

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Malgré la mignonnerie de ce jeu et son air enfantin, les dangers sont bien réels. Les développeurs se sont visiblement accordés sur l’adoption d’une direction artistique hybride entre un Little Nightmares et Ori and the Blind Forest sur base d’un level-design assez intéressant qui demandera aux joueurs de sauter sur des éléments de décor, slider sur des rampes ou encore courir sur des murs pour atteindre leurs objectifs.

 

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La petite Gaïa a son mot à dire

Mais After Us dispose aussi de combats. La petite Gaïa, bien qu’elle puisse paraître fragile, est en mesure de se défendre contre les terrifiants dévoreurs. Ces créatures d’apparence humaine sont là pour aspirer l’énergie vitale de notre personnage en tiennent tout des caractéristiques des récentes créations de Tarsier Studios. Pour se défendre, les commandes sont au final très simples et accessibles au plus grand nombre. Il suffit de balancer son « cœur », une sorte de sphère lumineuse sur les ennemis et la faire revenir comme un boomerang ainsi que d’éviter d’être attrapé avec la gâchette droite pour courir et la touche de droite pour le dash.

 

Parmi les autres compétences de Gaïa, on retrouve également un souffle qui rend la vie aux plantes sur un petit rayon autour du personnage.  Mais son effet est très limité dans le temps. Il sert notamment à créer de nouveaux passages dans le décor ou bien rendre certains rails accessibles pour s’y glisser et atteindre un niveau plus lointain.

 

After Us, c’est une aventure qui prend son temps

Il existe une petite dizaine d’objectifs principaux séparés par de multiples chemins, principaux et secondaires, qui mènent vers d’autres esprits d’animaux à sauver. Et comme il ne s’agit que d’esprits « secondaires », ils sont intéressants dans la mesure où ils donnent à notre personnage des collectibles pour les plus complétistes ou simplement la satisfaction d’avoir sauvé tous les animaux du jeu.

 

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Les chemins principaux, eux, offrent une bonne durée de vie au jeu puisque cela demande un peu de temps pour passer à l’objectif qui suit, mais on regrette malgré tout une certaine répétitivité dans les éléments de décor. En effet, on se retrouve bien souvent à escalader les mêmes éléments comme des voitures suspendues dans les airs, des panneaux sur lesquels courir et des murs de pierre où l’on peut affronter la gravité également. On en parle pas ici du level-design mais bien de la direction artistique qui, sur ce point, montre trop rapidement ses limites. Les seuls instants où le jeu parvient vraiment à surprendre sont ceux où l’on est au point de rencontre avec les animaux principaux.

 

Côté scénario, il ne faut pas s’attendre à quelque-chose de très profond. L’aventure démarre au moment où l’esprit de la vie demande à Gaïa de partir en quête des réceptacles pour rendre la vie aux animaux de la terre, et l’aventure sera aussi entrecoupées de petits dialogues sourds à base de texte à lire.

Rien de très complexe donc, mais cela suffit à donner à l’ambiance du jeu toute sa forme. Comme quoi, il n’y a pas toujours besoin de grands discours quand le concept du jeu est aussi noble. Pour « palier » à ce manque de narration, le jeu met toutefois en place une bande-son légère qui donne au titre une saveur toute particulière.

 

Conclusion 

 

After Us est donc un genre de jeu de plateforme / aventure qui fait du bien et qui nous rappelle d’autres grands noms du genre dont il s’inspire clairement. Le titre de Piccolo Studio réussit à nous donner l’envie de persévérer avec une quête prenante sur un fond mélancolique.

Les performances du jeu sont aussi relativement bonnes malgré les quelques chutes de framerate rencontrées. On saluera aussi le level-design qui nous donne parfois du fil à retordre (quand ce n’est pas l’angle de caméra qui fait rater notre atterrissage) et une direction artistique qui, à certains moments, parvient à nous étonner.

On ne parle pas forcément d’un titre mémorable, mais il ravira en tout cas les amateurs du genre et occupera les curieux pendant une bonne dizaine d’heures.

 

Points positifs:

  • Une level design bien pensé
  • Le système de combat accessible
  • Une aventure muette mais prenante
  • Une bonne durée de vie
  • Une D.A qui peut surprendre…

 

Points négatifs:

  • Mais qui peut aussi décevoir sur certains points
  • Quelques soucis de framerate

 

 


26/05/2023
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Mon avis sur Ys IX: Monstrum Nox

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Il aura fallu attendre longtemps pour cette version dédiée à la PS5 de "Ys IX". Après plusieurs années depuis la PS4 et la Switch, le jeu débarque enfin sur la console de Sony, mais sans faire grande impression malheureusement.

 

Avis

 

Adol, le protagoniste intrépide à la chevelure rousse, et son compagnon Dogi aux cheveux bleus se retrouvent emprisonnés dans la ville pénitentiaire de Balduq. Suite à sa rencontre avec une mystérieuse femme, notre héros acquiert de nouveaux pouvoirs et se transforme en Monstrum. Il doit lever une malédiction, affronter des monstres envahissant le monde des humains, explorer en détail une ville-prison et se lancer dans de nombreux combats. L'aventure est donc de nouveau lancée !

 

Le contenu de ce jeu est identique aux versions déjà disponibles, donc nous vous renvoyons naturellement à notre test sur Switch. Sachez que cet action-RPG est globalement solide mais assez linéaire dans sa progression. Si vous avez apprécié les vastes plaines verdoyantes et exotiques de Celceta ou Serein (Ys VIII pour être précis), vous serez ici plongé dans un univers très minéral et urbain. La direction artistique de la ville de Balduq n'est pas réussie (et encore moins celle des donjons) avec des couloirs sans âme, des textures plates et ternes. Ce genre de décor a été maintes fois exploré, et il est clair que cet épisode de Ys IX est probablement le moins inspiré de la série à cet égard. Heureusement, deux aspects se démarquent : le level design très vertical, qui se dévoile au fur et à mesure que de nouveaux personnages et pouvoirs sont acquis, ainsi que la linéarité imposée dès le début, ce qui permet une narration plus travaillée que d'habitude, même si elle n'est pas véritablement passionnante.

 

 

Comme le veut la tradition de la série Ys, les combats se déroulent en temps réel avec une multitude d'effets spéciaux. Il est possible d'attribuer de nouvelles capacités à chaque bouton d'action (jusqu'à 4, mais vous en obtiendrez bien plus : à vous de choisir judicieusement !) et d'enchaîner des attaques puissantes et dévastatrices tant que la jauge correspondante le permet. De plus, si vous attendez un peu, une autre jauge augmentera considérablement vos statistiques pendant quelques secondes, généralement suffisantes pour éliminer un ennemi coriace. Les boss sont nombreux et impressionnants, il est donc crucial de surveiller leur puissance pour éviter un combat perdu d'avance. Dans les modes de difficulté avancés, "Ys IX" ne fait pas de cadeau, mais le mode de difficulté par défaut permet de terminer l'aventure en une vingtaine d'heures environ ! Vous pouvez également composer votre propre équipe et changer de personnage jouable à tout moment, ce qui rend les combats extrêmement dynamiques. Le tout est accompagné d'une musique électrisante typique de Falcom !

 

Du côté de l'exploration, toutes les zones ne sont pas accessibles dès le début, il faudra donc attendre et obtenir les nouveaux membres de votre équipe ainsi que leurs capacités spéciales. Le jeu alterne entre des phases d'exploration de donjons et les célèbres "nuits de Grimwald", qui sont sans doute les plus originales et stressantes du jeu. Dans ces séquences, vous devez protéger un fragile cristal de Titanite contre les attaques de hordes d'ennemis, mélangeant ainsi habilement combats et défense de tour. Cependant, vers la fin de l'aventure, ces combats deviennent faciles et vous pourrez aisément éliminer les ennemis...

 

Graphiquement, même avec les améliorations de la puissante PS5, on se demande ce que Falcom a amélioré : le jeu est désespérément laid, triste et fade. Bien que la ville de Balduq soit agréable à découvrir, les textures semblent datées de l'ère de la PS3 et les modèles de personnages sont anguleux... En résumé, le jeu est visuellement très dépassé et n'attirera que les fans de la série qui n'avaient pas déjà craqué pour les versions PS4 ou Switch, sorties il y a longtemps. L'absence de temps de chargement et la résolution 4K sont appréciables, mais c'est surtout l'animation en 60 fps qui met en valeur les combats, offrant une fluidité et une rapidité sans précédent sur PS5. C'est le seul aspect positif sur le plan visuel.

 

En fin de compte, peu importe l'apparence, tant qu'on ressent l'excitation : malgré son aspect peu attrayant, Ys IX reste un action-RPG très intéressant et dynamique. On se demande ce qui a poussé Falcom et NIS à sortir une version PS5 aussi tardive, peut-être pour satisfaire les collectionneurs, étant donné qu'elle n'apporte strictement rien de nouveau au jeu original... On aurait aimé voir l'ajout de quêtes annexes réellement novatrices et captivantes, ce qui fait défaut à "Ys IX". Il vaut mieux se concentrer sur l'histoire principale, car tout le reste n'est que remplissage banal. Depuis la sortie de la version PS4 de Ys IX, de nombreuses autres options de J-RPG ont vu le jour, et ce jeu a inévitablement pris un coup de vieux. Les fans pourront pardonner, tandis que les autres regarderont probablement ailleurs ou attendront patiemment la sortie de YS X prévue pour la fin de l'année.

 

Conclusion

 

Ys IX: Monstrum Nox sur PlayStation 5 offre une excellente opportunité à ceux qui souhaitent découvrir cette aventure captivante dans la cité-prison aux côtés du célèbre aventurier roux. Avec une qualité technique irréprochable et des bonus cosmétiques inclus, il est difficile de résister à cette expérience. Cependant, pour les joueurs qui ont déjà exploré ce monde, il y a peu de raisons de se replonger dans l'aventure, à moins d'avoir simplement envie de se perdre une fois de plus dans Ys IX: Monstrum Nox en attendant avec impatience Ys X: Nordics.

 

Les PLus

 

  • Le cœur d’Ys IX: Monstrum Nox toujours présent
  • L’aspect technique irréprochable
  • Les DLC disponibles d’emblée

 

Les moins 

 

  • Le jeu ne propose pas de mode multijoueur coopératif, contrairement à la version PC.
  • J'aurais souhaité voir davantage d'améliorations visuelles, telles que la distance d'affichage et un mode 120fps.
  • Les cutscenes à 30fps se démarquent, elles auraient bénéficié d'une refonte.
  • Bien que le jeu soit fantastique, il ne représente pas une avancée majeure par rapport à la version PS4.
  • Il n'y a pas de possibilité de mise à niveau, il vous faudra acheter à nouveau le jeu si vous souhaitez bénéficier de ces améliorations.

 

 

 

 


22/05/2023
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Mon avis sur Horizon Forbidden West: Burning Shores

 

À la fin de Horizon Forbidden West, Aloy est confrontée à un choix difficile. Elle peut soit suivre Tilda van der Meer de Far Zenith et quitter une planète confrontée à un destin presque certain de destruction par Nemesis, une intelligence artificielle misanthropique, soit rester sur Terre et se battre. Il est intéressant de noter que le fait qu'Aloy ne pense même pas à abandonner sa planète natale et tous ses habitants ne devrait pas déranger qui que ce soit.

Malgré l'engagement d'Aloy envers sa planète, son séjour sur celle-ci a été tout sauf parfait. Elle a vu des êtres chers comme Varl et Rost mourir, découvert l'égoïsme fatal des Anciens, et il semble parfois impossible que les querelles entre tribus cessent un jour. Tout cela suscite la question de savoir si la Terre et ses habitants méritent vraiment d'être sauvés. Dans ce contexte, le dernier DLC d'Horizon Forbidden West, Burning Shores, semble être la réponse à cette question persistante sur ce pour quoi Aloy se bat exactement.

 

Mon avis 

 

Le DLC Burning Shores transporte Aloy vers Los Angeles, qui ne ressemble plus en rien à sa version d'origine de l'Ancien Monde. Grâce à la persévérance d'Aloy, la nature a repeint le paysage urbain en vert, créant un environnement sauvage et luxuriant à explorer. Les rivages d'une blancheur éblouissante qui bordent la mer scintillante sont également un endroit idéal pour se rafraîchir et les joueurs sont généreusement récompensés s'ils explorent les environnements sous-marins vastes et magnifiques.

 

Dans le DLC Frozen Wilds d'Horizon Zero Dawn, la neige était le principal élément environnemental. Bien que marcher dans la neige épaisse soit amusant, cela donnait un aspect quelque peu monotone. Dans le DLC d'Horizon Forbidden West, la lave est le nouvel élément environnemental. De grandes fissures fumantes laissent échapper du magma, créant un environnement dangereux mais facile à éviter. Toutefois, il ne semble pas avoir été inclus comme un obstacle légitime.

 

 

En survolant la région, on peut observer les signes de l'activité volcanique, avec des traînées occasionnelles de rouge vif qui déchirent le paysage. Les verts profonds des archipels contrastent magnifiquement avec la mer bleue et claire, créant une vue panoramique pittoresque sous tous les angles. La bande sonore subtile du jeu ajoute à la beauté de l'environnement, mélangeant des synthés futuristes avec des mélodies chaudes et parfois tribales pour créer une ambiance immersive.

 

Bien que la mise à niveau graphique du DLC ne soit pas majeure, elle est suffisamment percutante pour justifier que Burning Shores soit exclusivement disponible sur les consoles de la génération actuelle. À certains moments du jeu, l'environnement est présenté de manière très confiante, mettant en valeur sa beauté. Par exemple, lorsque Seyka et Aloy sortent de Heaven's Rest et découvrent une prairie de fleurs vibrante, le résultat est presque chorégraphié pour créer une expérience sublime. En regardant autour d'eux, les joueurs peuvent se demander pourquoi la Terre vaut la peine d'être sauvée, mais les paysages divins de Burning Shores offrent une réponse évidente. Cette beauté mérite d'être préservée.

 

Les aventures d'Aloy ont toujours été riches en action et Burning Shores ne fait pas exception à la règle. Bien que le gameplay soit à la fois amélioré et familier, il offre suffisamment de contenu pour permettre une expérience satisfaisante d'une durée d'environ 4-5 heures. Les joueurs ont accès à des arbres de compétences étendus qui incluent douze nouvelles compétences et six nouvelles poussées de bravoure. Ces ajouts sont pour la plupart bienvenus, comme la compétence de l'assaut avec le grappin qui permet à Aloy d'effectuer une attaque cool avec son grappin.

 

 

Même si les combats avec des machines sont toujours présents, le DLC semble davantage axé sur les relations humaines d'Aloy que sur les éléments les plus époustouflants de la franchise. Peu de temps après le début de son aventure, Aloy rencontre Seyka, une guerrière d'une autre tribu, avec qui elle établit une connexion quasi instantanée. Dès la rencontre des deux femmes, quelque chose ne colle pas. La confiance vient presque instantanément, sans suspicion. Et si on pouvait accepter quelques facilités scénaristiques au départ, rien ne s’améliore par la suite. Aloy enchaîne les rencontres étrangères et son intégration glisse comme du beurre. Sans vraiment apporter les preuves de confiance, Aloy s’immisce au sein des tribus sans aucune difficulté. Au fur et à mesure que l’histoire avance, les enjeux disparaissent.

 

Conclusion

Le DLC ne propose que peu de nouveaux ennemis dans son bestiaire de machines, préférant plutôt se concentrer sur des éléments d'intrigue et des relations humaines avec Aloy. Cependant, certains boss et énigmes sont repris de l'aventure principale, et le DLC force le joueur à combattre plutôt que d'offrir des options d'infiltration, ce qui est décevant. Malgré cela, le contenu reste satisfaisant, bien qu'il aurait été plus intéressant avec l'environnement unique de Burning Shores.

 

En termes de graphismes, Horizon Forbidden West exploite pleinement les capacités de la console de Sony, créant un paysage époustouflant avec des tropiques et des volcans. Les scènes nocturnes et de bataille sont remplies de détails et l'immersion dans l'atmosphère de Burning Shores est réussie grâce à une bande-son bien maîtrisée. Il faut compter environ quatre à cinq heures pour terminer l'extension.

 

Les points positifs

  • Des nouveautés maigres mais satisfaisantes
  • La beauté de Burning Shores
  • Bonne durée de vie
  • Un prix raisonnable

 

Les points négatifs

  • Un scénario secondaire
  • Des combats forcés qui délaisse l’infiltration

01/05/2023
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Mon avis sur Ravenswatch

 

Les développeurs de Curse of the Dead Gods reviennent avec un nouveau jeu de type roguelite appelé Ravenswatch, et cette fois-ci, vous ne serez pas seul - jusqu'à quatre joueurs pourront jouer en coopération. Ravenswatch est un descendant du roguelike qui mêle des combats intenses basés sur le temps à un gameplay de mondes générés aléatoirement. Après le succès de Curse of the Dead Gods, Passtech propose une nouvelle formule de jeu offrant une expérience jouable en solo ou en coopération avec d'autres joueurs.

 

 

Le jeu transporte les joueurs dans le Royaume des Rêves, un monde assiégé par une force obscure appelée Cauchemar, où les légendes de différents folklore se rassemblent pour sauver la terre. Bien que Ravenswatch partage des similitudes avec Curse of the Dead Gods, la grande différence réside dans la possibilité pour jusqu'à quatre joueurs de se réunir et de vivre une aventure en ligne. Chaque partie génère une carte unique, offrant ainsi des possibilités variées en termes de capacités et de traits des personnages.

 

Le concept du jeu est simple : les joueurs apparaissent dans un donjon et commencent à chercher et à éliminer les monstres. Le gameplay est divisé en cinq jours, et l'objectif principal est de gagner en puissance et en expérience pour faire face au boss final. Les événements qui se déroulent entre les jours impliquent la coopération avec d'autres joueurs pour surmonter les défis et progresser vers la difficulté suivante.

 

Passtech Games a conservé le même style graphique que Curse of the Dead Gods, mais l'a affiné pour donner l'impression que les personnages sortent des pages d'une bande dessinée et s'aventurent dans d'autres dimensions. Les détails sont soignés et Ravenswatch met en valeur son style artistique à travers les manifestations et les menaces présentes dans le jeu.

 

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Ce qui m'a vraiment surpris, c'est le nombre de héros disponibles, chacun avec son gameplay unique, parmi lesquels les joueurs peuvent choisir en fonction de leur préférence. De plus, on peut personnaliser son personnage avec un ensemble de capacités, de nouveaux objets et de buffs, et même débloquer des attaques ultimes spéciales qui peuvent infliger d'énormes dégâts. Chaque partie du jeu est également différente, ajoutant ainsi à la rejouabilité.

Parmi les héros disponibles, voici quelques exemples :

  • Scarlet : Plus connue sous le nom du Petit Chaperon Rouge, Scarlet a été mordue par le gros méchant Loup et a contracté la lycanthropie. La nuit, elle se transforme en loup-garou, avec un ensemble de capacités complètement différent, mêlant puissance et résistance.
  • Joueur de flûte : Franz, joueur de flûte de Hamelin, est un personnage à distance accompagné de ses fidèles amis les rats. Il peut jouer des notes débilitantes avec son instrument ou ordonner à ses amis à fourrure d'attaquer les ennemis.
  • Beowulf : Le Tueur de Grendel est un puissant guerrier portant une épée massive au combat. Il peut affronter la plupart des ennemis seul, mais peut aussi être assisté d'un dragon combattant à ses côtés.
  • La Reine Des Neiges : Maîtrisant les capacités de glace, la Reine des Neiges peut attaquer les ennemis à distance. Elle peut également transformer le sol en glace et se déplacer à des vitesses supérieures à la normale. Son objectif est de geler autant d'ennemis que possible avant de les briser.

 

De plus, deux autres personnages peuvent être débloqués au fur et à mesure de la progression dans le jeu, laissant la place à de nombreux autres héros, tels qu'Aladdin, un voleur rapide et agile capable d'utiliser son cimeterre, et Mélusine, une sirène légendaire du folklore français utilisant des attaques d'eau à distance, dont certaines peuvent être dirigées manuellement vers différentes cibles.

 

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Comme mentionné précédemment, le jeu offre un système qui garantit que chaque session est unique en plaçant les joueurs sur une carte générée de manière procédurale avec des dispositions, des boss et des secrets différents à chaque fois. Il y a également des quêtes de sauvetage à accomplir, des zones pleines de monstres pour obtenir des artefacts, et de nombreuses autres activités dispersées dans le niveau.

 

Il y a aussi des statues en forme de corbeaux qui, une fois activées, agissent comme des points de vue dans Assassin's Creed, permettant au personnage de repérer les points d'intérêt à proximité sur la mini-carte. Avant d'atteindre l'épisode final, les joueurs peuvent emprunter différentes voies et améliorer leur santé. Il y a même des endroits pour collecter de la monnaie, ce qui permet aux joueurs d'obtenir de meilleures améliorations auprès des marchands présents aux points d'apparition, ou pour des améliorations spéciales dans certaines activités. La monnaie non utilisée pendant la "course" peut également être utilisée comme expérience pour le personnage.

 

La mort en début de jeu ne pose pas vraiment problème, cela dépend de la prudence du joueur, et même si le joueur meurt, il dispose de vies supplémentaires. À mesure que les personnages montent de niveau, leurs statistiques maximales augmentent et ils débloquent divers avantages, ce qui rend les ennemis secondaires plus faciles à éliminer. Les patrons et les ennemis de base peuvent sembler forts au début, mais une fois que les joueurs comprennent les mécanismes du jeu, ils deviennent plus faciles à affronter.

 

Parmi tous les personnages, j'ai particulièrement apprécié le joueur de flûte et Mélusine la sirène. Le joueur de flûte est un tireur d'élite accompagné de rats qu'il peut contrôler, tandis que Mélusine est un personnage très technique dont les attaques se combinent lorsque vous utilisez le chant de la sirène pour attaquer les ennemis, offrant une expérience de jeu fluide et stratégique. J'apprécie vraiment les choix de conception et de gameplay intelligents dans la version actuelle du jeu, et chaque personnage joue de manière si différente, ce qui est un énorme avantage.

 

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Malgré ses graphismes magnifiques et ses mécaniques intéressantes, Ravenswatch n'offre malheureusement pas grand-chose à l'heure actuelle. Certains systèmes de jeu, notamment certaines formations ennemies, sont très déséquilibrés. Toutefois, il ne s'agit que du début du développement de Passtech Games et de Ravenswatch. L'équipe prévoit de proposer dix personnages jouables et de développer le reste des chapitres du jeu avec divers défis, boss et rebondissements. Ce nouveau concept devrait rester dans l'œil du public pour l'année prochaine et il est à prévoir que Ravenswatch soit disponible en accès anticipé sur Steam. Pour l'instant, le jeu est agréable à explorer, a fière allure et ne présente aucun problème en jeu.

 

 

Conclusion : 

Que se passe-t-il lorsque vous fusionnez les éléments de Hades, Diablo et des contes de fées ? Vous obtenez Ravenswatch. Comme Hades de Supergiant Games, Ravenswatch débutera en tant que jeu en Accès Anticipé, offrant ainsi une occasion idéale pour peaufiner ses mécanismes de jeu et élargir son monde fantastique. Avec de nouveaux personnages et des mises à jour de gameplay prévus après le lancement en Accès Anticipé, Passtech Games possède un énorme potentiel pour devenir une étape prometteuse dans le genre du RPG. Ils ont déjà fait un bon début, et voir ce monde et son gameplay évoluer a éveillé ma curiosité pour découvrir ce que Ravenswatch nous réserve à l'avenir.

 

Les plus : 

  • Jeu addictif
  • Des graphismes formidables
  • Personnages intéressants familiers depuis l'enfance
  • Rejouabilité infinie
  • Opportunités de coopération et de multijoueur

 

Les moins : 

  • Répétition des mêmes lieux
  • Peu d'effets secondaires
  • Des délais forts
  • Pas d'histoire ou de raisons pour lesquelles nous faisons cela
 

25/04/2023
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Mon avis sur Dead Island 2

 

Les fans de Dead Island 2 ont attendu avec impatience la sortie de ce nouvel opus pendant plusieurs années. Et enfin, leur attente a pris fin. Mais maintenant que le jeu est enfin là, une question se pose : en valait-il vraiment la peine ?

 

L'histoire : Une épidémie à Los Angeles

Vous incarnez un des six personnages jouables, Après plusieurs mois depuis les événements de Banoi, les autorités américaines ont imposé une quarantaine forcée sur la Californie, qui est devenue une zone interdite. Cette décision a été prise en réponse à une menace inconnue et dangereuse qui s’est répandue dans la région, obligeant les autorités à prendre des mesures drastiques pour protéger la population.

Après le crash d’un avion et la phase d’introduction, vous arrivez à Bel Air, où vous ferez la rencontre des premiers survivants, notamment de l’actrice Emma Jaunt.

 

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L’histoire de Dead Island 2 peut sembler assez simple à première vue. Les joueurs incarnent des personnages immunisés qui doivent trouver un moyen de quitter la ville tout en cherchant un remède à l’épidémie qui a transformé la population en zombies.

Au fur et à mesure de votre progression, vous découvrirez des informations qui vous permettront de comprendre l’origine de l’épidémie et les motivations des différents groupes de survivants qui se sont formés dans la zone de quarantaine.

 

La recherche d’un moyen de quitter la ville n’est pas une tâche facile, et vous devrez explorer plusieurs zones différentes, chacune avec ses propres défis et dangers. Tout au long de votre parcours, vous rencontrerez d’autres survivants qui vous aideront ou vous trahiront.

En somme, bien que l’histoire de Dead Island 2 ne soit pas particulièrement complexe, elle est bien construite sur le ton de l’humour et offre pas mal de moments drôles. L’histoire se termine en une vingtaine d’heures de jeu, en ayant fait quelques quêtes secondaires entre temps. Un peu court à notre goût.

 

On vous recommande d’ailleurs de faire ces quêtes secondaires, elles ne procurent pas l’effet Fedex de certains jeux. De plus, elles sont truffées de références à la pop culture et c’est super sympa de les repérer.

 

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Le gameplay : Massacrez-les tous !

Le gameplay de Dead Island 2 reste similaire au premier opus, mais améliore la formule. Il s’agit toujours de dégommer des zombies avec des armes très variées et toujours plus farfelues grâce au craft, mais avec quelques nouveautés.

 

En effet, il y a l’ajout d’un système de deck par exemple. Vous devrez choisir des cartes de compétences afin de renforcer vos habilités, comme améliorer votre esquive ou coup de pied sauté.

 

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A part du charcutage de zombies, il vous sera aussi possible de résoudre des énigmes, un peu répétitives et parfois pénibles (disjoncteur pour activer une porte, les pompes à pression et fusibles à placer pour ouvrir des lieux optionnels).

Dans chaque zone du jeu, vous trouverez des objectifs secondaires qui vous permettront d’acquérir de l’équipement plus performant et des ressources de craft, en plus de proposer chacune un marchand.

 

La variété des armes est impressionnante (couteau, marteau, fusil de chasse, griffes, etc.). On ressent bien les impacts lorsqu’on frappe, une masse ira faire voler les zombies tant dit que pour un couteau, la lame ira se planter dans le zombie avant de la retirer, et c’est super satisfaisant.

 

De plus, vous pourrez améliorer vos armes et les réparer à l’établi grâce aux différentes ressources, des plans sont trouvables dans les différentes zones de L.A. Une épée peut devenir une épée électrique, toxique, feu ou encore saignante. 

 

Le gameplay est complet et super fun, pas très différent du premier opus, mais il fonctionne parfaitement avec la DA. 

Le jeu tourne super bien sur PS5, quelques chutes de framerates mais rien de méchant.

 

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Les personnages sont tous sympas à jouer, avec 2 compétences innées chacun, qui leur sont propres. Ce sont des passifs, qui varient un peu leur gameplay. Autrement ils ne sont pas très différents les uns des autres, sauf pour la résistance. Certains personnages mourront en 2 coups, d’autres seront plus tanky.

 

Tout le jeu est faisable en coop, jusqu’à trois joueurs maximum. L’avancée est partagée, pas besoin de refaire les missions sur votre partie si vous êtes l’invité. Des petits bugs étaient présents, comme des déconnexions lors des voyages rapides, ou l’impossibilité d’ouvrir une porte pour l’invité, à voir ce que cela donne à la sortie. Les risques pour l’hôte quant à lui sont des crashs de temps en temps, c’est un peu inquiétant. Rejoindre la partie d’un joueur plus haut ou plus bas niveau est a priori possible, mais on ne l’a pas testé.

 

Un petit point négatif également est l’absence de voyage rapide pendant une bonne partie du jeu, celui-ci se débloquant assez tard. Les zones étant assez linéaires, c’est parfois embêtant de faire 10 minutes à pied d’un point à l’autre.

 

Direction artistique et Design : Une belle reproduction de Los Angeles !

 

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Niveau direction artistique, les zones et l’environnement sont magnifiques et les différents secteurs de L.A sont plus colorés les uns que les autres. Ca fourmille de détails, de références, et c’est très bien réalisé. La technologie FLESH vantée par le jeu, censée améliorer le rendu des démembrements, chairs dissoutes etc, fait très bien le boulot. C’est très « réaliste » et spectaculaire, on peut tout démembrer dans le zombie. Niveau zones, Monarch Studios est particulièrement agréable à explorer. Cependant, elles sont très inégales en taille et en possibilités d’exploration. C’est dommage de ne pas avoir Downtown Los Angeles d’explorable, certaines zones sont très petites et vides comme Hollywood Boulevard.

 

Côté ennemis, leurs design sont excellents. Le « bestiaire » est varié, mais un peu artificiellement. En effet c’est souvent uniquement la tenue qui change selon la zone. Chacun à ses particularités, certains ennemis sont sensibles aux lames, au feu ou à l’électricité, ou au contraire y sont immunisés. 

 

Cela dit les différents boss sont décevants (en dehors de la première qui a une belle mise en scène) et faciles, du moins en coopération. Les vrais boss du jeu, ce sont les câbles électriques et l’environnement en général. Feu, poison, électricité… On est mort plus souvent par l’environnement que par les zombies. Ce qui est à la fois positif, car l’interaction avec l’environnement est superbe, mais aussi dommage, c’est contre les zombies que l’on est censé se battre…

 

On est donc sur un gros point positif niveau qualité visuelle, animation et direction artistique.

 

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Petit mot sur les musiques : Elles diffèrent selon les zones, les boss et quêtes secondaires, et certaines sont déjantées. On sent que les développeurs se sont lâchés niveau musique, et le mélange avec l’action qui n’a parfois rien à voir nous a bien fait rire.

 

Conclusion et avis

Dead Island 2 est une très bonne surprise de notre côté, le jeu est vraiment fun et coloré. On vous recommande Dead Island 2, si vous êtes à la recherche d’un bon défouloir de zombies. Les personnages sont tous tarés et la ville de Los Angeles est bien reproduite.

Les plus 

 

 

 

 


19/04/2023
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