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Mon avis sur Days Gone Remastered

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Sorti en 2019 sur PS4, Days Gone revient dans une édition Remastered sur PlayStation 5, surfant sur la vague des remises à niveau techniques pour les blockbusters de la génération précédente. Pas de contenu inédit ou de refonte en profondeur ici : ce remaster se concentre exclusivement sur la technique. Plus fluide, plus net, et globalement plus agréable à jouer, il offre une seconde jeunesse à l’Oregon ravagé par les freakers. Mais faut-il vraiment craquer ? Pas forcément. Sauf si vous possédez déjà le jeu.

 

Mon avis sur Days Gone Remastered :

 

Un vrai coup de polish graphique

Dès les premières minutes de jeu, la montée en gamme est perceptible. Days Gone Remastered tourne désormais en 4K dynamique à 60 images par seconde, avec des textures plus fines, une meilleure gestion de la lumière, et des environnements plus détaillés. Les paysages boisés, les routes dévastées et les panoramas embrumés bénéficient clairement de cette mise à niveau visuelle.

 

Mais ce qui frappe le plus, c’est la fluidité générale. Là où la version PS4 pouvait peiner dans les zones denses ou pendant les séquences de horde, la PS5 assure une stabilité de tous les instants. Les temps de chargement sont eux aussi considérablement réduits, ce qui rend l’exploration et les voyages rapides bien plus confortables.

 

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Le mode Horde dans sa meilleure version

S’il y a bien un aspect du jeu qui tire pleinement parti de cette Remastered Edition, c’est le mode Horde. Déjà spectaculaire sur PS4, il devient ici encore plus jouable et intense. Les 60 FPS constants permettent une meilleure réactivité, un affichage plus lisible même en pleine panique, et un vrai sentiment de contrôle face à des vagues de freakers toujours plus nombreuses.

 

C’est aussi le mode qui offre la meilleure rejouabilité. Même après avoir bouclé l’histoire principale, relancer quelques affrontements pour tester de nouvelles stratégies, utiliser l’environnement à son avantage ou simplement repousser ses limites reste très fun — et désormais encore plus fluide.

 

Une édition pensée pour les Nouveaux joueurs

En revanche, inutile de chercher une motivation inédite pour y retourner si vous attendiez du neuf. Days Gone Remastered ne propose aucun contenu additionnel en dehors du mode Horde, aucune mission scénarisée en plus, ni ajustement majeur de gameplay. On reste sur l’expérience originale, dans ce qu’elle a de plus brut, avec ses qualités comme ses longueurs.

Cette édition n’est donc pas un achat indispensable pour les anciens venus, d’autant que le jeu est régulièrement proposé à bas prix sur PS4 ou via des offres du PS Plus. En revanche, pour ceux qui  ne possèdent pas le jeu, la mise à niveau vers cette version PS5 vaut largement le détour. C’est la meilleure façon de (re)découvrir le jeu dans des conditions optimales.

 

Conclusion : 

Avec Days Gone Remastered, Bend Studio livre une version techniquement maîtrisée de son jeu post-apocalyptique. Plus fluide, plus beau, plus rapide à charger, ce remaster offre une expérience nettement plus agréable, notamment dans le cadre du mode Horde, qui y gagne en nervosité et en plaisir de jeu. Mais sans aucune nouveauté de contenu, difficile de le recommander à ceux qui ont déjà mis les mains sur l’original. Une mise à jour solide, à envisager uniquement si vous ne possédez pas encore le jeu.

 

 


07/05/2025
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Mon avis sur Bleach Rebirth of Souls

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Sorti le 21 mars 2025 sur Consoles & PC, Bleach Rebirth of Souls est un jeu de combat ambitionnant de vous faire revivre les affrontements légendaires du manga, mais est-ce de qualité suffisante ?

 

Mon avis sur Bleach rebirth of souls :

 

 

Tout d'abord, je remercie Bandai Namco pour l'envoi du jeu sur PC

 

En tant que fan de longue date de Bleach, j’attendais avec impatience la sortie de Bleach: Rebirth of Souls sur PC. Développé par Tamsoft Corporation et édité par Bandai Namco Entertainment Inc., ce jeu de combat en 3D promettait de me replonger dans l’univers intense du manga et de l’anime. Cependant, après plusieurs heures de jeu, j’ai constaté que, malgré des intentions louables, plusieurs aspects du titre laissent à désirer.

 

Les voix japonaises originales sont bel et bien présentes, ce qui apporte une véritable valeur ajoutée à l’ensemble, notamment pour les puristes qui souhaitent retrouver l’authenticité et l’intensité des performances vocales de l’anime. Cette fidélité contribue à une immersion plus profonde dans l’univers de Bleach, où chaque cri de Bankai ou échange tranchant entre personnages résonne avec justesse.

 

Le mode Histoire, quant à lui, suit avec une grande fidélité la trame de l’anime. Il permet aux joueurs de revivre les moments clés de l'intrigue tout en prenant part à des combats emblématiques qui ont marqué les fans, comme Ichigo contre Byakuya ou encore les confrontations avec les Espadas. Des scènes narratives ponctuent ces affrontements, offrant un lien solide entre les séquences de gameplay. Cependant, malgré leur valeur nostalgique, la mise en scène de ces séquences manque parfois de souffle. Les animations sont parfois trop rigides ou figées, et l’absence d’un véritable dynamisme visuel peut atténuer l’intensité dramatique de certains passages pourtant cultes.

 

D’un point de vue esthétique, la direction artistique de Bleach est globalement très bien respectée. Du design des menus (ATH) aux effets visuels en combat, en passant par les filtres de couleurs ou les traits appuyés typiques du manga, tout est fait pour rappeler l’œuvre originale. La bande-son participe elle aussi à cette immersion. On y retrouve un savant mélange de musiques emblématiques issues de l’anime et de compositions originales. Certaines de ces nouvelles pistes surprennent même par leur ton volontairement décalé ou insolite, à l’image du thème musical excentrique qui accompagne l’activation du Shunkō de Yoruichi. Ce genre de choix audacieux peut diviser, mais il démontre une volonté de ne pas se contenter d’un simple copier-coller de l’œuvre de base.

 

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Dès les premières sessions de jeu, un constat s’impose : le manque de diversité dans les modes proposés se fait cruellement sentir. Le titre se concentre essentiellement sur des affrontements en solo ou en multijoueur local, sans réelle prise de risque dans la structure ou le rythme des parties. En dehors du mode Histoire et du mode Versus en local, les options pour les joueurs hors ligne sont presque inexistantes. Aucune mission secondaire, pas de défis spécifiques, ni de mode arcade ou de contenu annexe permettant de renouveler l’expérience. Cette pauvreté de l’offre finit par engendrer une sensation de lassitude très rapide, d’autant plus marquée chez les joueurs solo.

 

Cette faiblesse a un impact direct sur la rejouabilité. Une fois les principaux personnages maîtrisés et les attaques spéciales assimilées, les combats deviennent vite répétitifs, surtout en l’absence d’incitation à varier les styles de jeu ou à relever de nouveaux défis. En l’état, l’expérience s’épuise au bout de quelques heures à peine, ce qui est regrettable pour un jeu basé sur une licence aussi riche et dynamique que Bleach.

 

Côté multijoueur en ligne, le constat n’est guère plus réjouissant. L’absence d’un mode classé est un vrai manque pour les amateurs de compétition. Sans classement, il devient difficile d’évaluer sa progression ou de se mesurer à des adversaires de niveau équivalent. Cela nuit non seulement à l’équilibre des parties, mais aussi à l’envie de s’améliorer sur le long terme. À cela s’ajoute l’absence de crossplay, qui empêche les joueurs de différentes plateformes de s’affronter. Cette limitation fragmente la communauté, réduit les chances de trouver une partie rapidement, et freine l’émergence d’une scène compétitive vivante.

 

En somme, l’absence de mode classé et de crossplay constitue une double occasion manquée. Le potentiel était là pour proposer une expérience multijoueur solide, mais le manque de fonctionnalités essentielles laisse un goût d’inachevé, qui risque de faire fuir les joueurs les plus investis à moyen terme.

 

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Le mode Histoire, bien que présent et attendu par les fans, peine à convaincre. Dès les premières cinématiques, on sent un manque flagrant de dynamisme. Les dialogues sont souvent figés, se résumant à des échanges en champ/contrechamp sans véritable mise en scène. Les visages restent statiques, les expressions faciales sont limitées, et les animations des personnages sont réduites au strict minimum. Résultat : les moments censés être épiques ou chargés d’émotion tombent à plat. C’est d’autant plus frustrant que des jeux comme Naruto Shippuden: Ultimate Ninja Storm 4, pourtant sorti près d’une décennie plus tôt, parvenaient déjà à offrir une mise en scène bien plus spectaculaire et engageante. Ici, on a davantage l’impression de regarder un résumé illustré de l’anime qu’une réelle relecture interactive et soignée.

 

Côté gameplay, Bleach: Rebirth of Souls mise sur des mécaniques directement inspirées de son univers, notamment avec l’intégration des notions de Reishi (énergie spirituelle) et de Konpaku (âmes). Sur le papier, cette approche pouvait permettre une richesse de styles et de stratégies propre à chaque personnage. Dans les faits, cette promesse n’est que partiellement tenue. Les affrontements deviennent rapidement répétitifs, avec un système de combos extrêmement limité. La prise en main est immédiate, mais pas dans le bon sens : en moins de dix minutes, on a déjà l’impression d’avoir tout vu.

 

Concrètement, chaque personnage dispose de deux enchaînements principaux : un combo standard (‘☐☐☐☐’) et une variante plus puissante (‘△△’), que l’on peut conclure avec une touche spéciale (‘○’). Deux techniques spéciales sont disponibles par transformation (ou éveil), mais là encore, le manque de variété se fait cruellement sentir. Peu importe le personnage choisi, le schéma reste le même, sans réelle incitation à l’adaptation ou à l’expérimentation. Cette simplicité excessive nuit fortement à la profondeur stratégique, réduisant les affrontements à une boucle d’actions basiques vite lassante.

 

À cela s’ajoute une interface de combat particulièrement envahissante. Des textes géants s’affichent à l’écran à chaque action un tant soit peu importante, allant jusqu’à masquer parfois les personnages ou l’arène. Plutôt que de renforcer le côté spectaculaire, cet affichage surcharge visuellement les combats et nuit à la lisibilité. Quant aux effets visuels, ils manquent cruellement de variété : les animations de coups spéciaux sont souvent recyclées d’un personnage à l’autre, ce qui contribue à la sensation de redondance.

 

En résumé, entre une narration plate et un système de combat trop simpliste pour maintenir l’intérêt sur la durée, Bleach: Rebirth of Souls semble rater l’occasion de traduire toute la richesse et l’intensité de son univers dans une expérience de jeu mémorable.

 

Conclusion :

 

À peine lancé, Bleach: Rebirth of Souls déçoit par un choix incompréhensible : l'absence totale du dernier arc du manga, pourtant l’un des plus attendus et des plus riches en termes de personnages, de combats et d’enjeux narratifs. Ce manque majeur laisse un goût amer, comme si le jeu avait été volontairement amputé pour mieux vendre une future extension ou une suite. Difficile, dans ces conditions, de ne pas y voir une opération opportuniste plus qu'une véritable lettre d'amour à l’œuvre de Tite Kubo. Le titre donne davantage l’impression d’un produit calibré pour capter les fans nostalgiques — et leur porte-monnaie — plutôt qu’une proposition ambitieuse et aboutie dans le paysage des jeux de combat.

 

Sur le fond, Rebirth of Souls souffre de tares structurelles : un système de combat simpliste au possible, qui montre toutes ses limites en quelques minutes, et une pauvreté affligeante en matière de modes de jeu. Une fois le mode Histoire (peu inspiré) terminé et quelques combats en local effectués, il ne reste que le multijoueur en ligne… lui-même dépourvu de crossplay et de mode classé. Autant dire que l'expérience s'essouffle à grande vitesse, faute de carburant.

Il faut tout de même saluer la présence des doublages officiels japonais, un détail important pour les puristes, qui permet de retrouver les voix emblématiques des personnages, gage d’immersion pour les plus fans. Mais cela ne suffit pas à masquer les nombreuses carences du jeu. C’est mieux que rien, certes — mais dans le contexte d’un jeu portant l’héritage d’une licence aussi culte que Bleach, on était en droit d’attendre bien plus.

 

Au final, à moins d’être un fan absolu prêt à fermer les yeux sur toutes les limites de gameplay et de contenu, Bleach: Rebirth of Souls ne parvient pas à convaincre. Quelques heures suffisent pour en faire le tour, et l’envie d’y revenir s’efface aussi vite qu’un Hollow vaincu par un Getsuga Tensho.

 
 

02/04/2025
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Mon avis sur Monster Hunter Wilds

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Disponible depuis le 28 février dernier, voici mon avis sur Monster Hunter Wilds, le dernier-né de la célèbre licence de Capcom !

 

Un immense merci à Capcom France pour l'envoi du jeu ! 🎮🔥

 

Mon avis sur monster hunter wilds :

 

Un nouvel horizon pour la chasse : Monster Hunter Wilds repousse les limites de la saga

L’exploration et la chasse atteignent un niveau inédit avec Monster Hunter Wilds. Ce nouvel opus nous plonge dans les Terres interdites, un environnement sauvage et impitoyable, où chaque affrontement devient un véritable défi. Avec des innovations de gameplay, une refonte du système de combat, et des biomes riches et variés, Capcom ambitionne de pousser la série encore plus loin tout en restant fidèle à son ADN unique.

Une immersion totale dès les premières minutes

Dès le début de l’aventure, Monster Hunter Wilds nous immerge dans son monde dynamique et vertical. L’ajout de dénivelés naturels renforce la sensation d’exploration, tandis que la direction artistique soignée sublime chaque environnement. Toutefois, le choix d’un désert comme premier biome peut sembler un peu austère, mais la diversité ne tarde pas à se dévoiler : forêts luxuriantes, plaines balayées par les vents et montagnes escarpées viennent enrichir le décor.

L’une des plus grandes réussites du jeu réside dans la transition fluide entre les zones, sans temps de chargement. Cette approche renforce l’immersion et donne l’impression d’un monde vivant et interconnecté. De plus, les monstres ne se contentent plus de simplement errer : ils chassent, se défendent en groupe et réagissent aux conditions climatiques, rendant l’écosystème plus crédible et dynamique que jamais.

Le Seikret, une révolution pour l’exploration et la chasse

Grande nouveauté de cet opus, le Seikret, une monture aviaire, transforme radicalement l’expérience de jeu. Bien plus qu’un simple moyen de transport, il joue un rôle clé dans la progression :

  • Il facilite l’escalade des parois escarpées.
  • Il permet de transporter une arme secondaire et de stocker divers objets.
  • Il peut même assister en combat, ajoutant une nouvelle dimension stratégique aux affrontements.

Ce changement gomme certaines frustrations des anciens jeux et rend le gameplay plus fluide et accessible, sans pour autant sacrifier la profondeur qui fait le sel de la série.

 

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Un système de combat enrichi et plus stratégique

Le combat, pilier central de Monster Hunter, bénéficie de nombreuses améliorations :

  • Le Focus Mode : permet de cibler précisément certaines parties des monstres pour des attaques plus stratégiques.
  • Le Focus Strike : une attaque dévastatrice qui exploitent les points faibles des ennemis.
  • Les 14 types d’armes emblématiques sont de retour, avec des ajustements et de nouvelles actions.
    • L’Insectoglaive propose une collecte de buffs plus intuitive et une mobilité aérienne repensée.
    • L’Épée et Bouclier se dote d’une nouvelle attaque chargée inédite.

Ces améliorations incitent les joueurs à redécouvrir leurs armes favorites tout en explorant de nouvelles stratégies de combat.

 

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Un écosystème vivant et des conditions climatiques influentes

L’un des points forts de Monster Hunter Wilds est son écosystème dynamique :

  • Les créatures réagissent de manière réaliste à leur environnement et interagissent entre elles.
  • Certaines espèces n’apparaissent que sous des conditions climatiques spécifiques, ajoutant une couche stratégique à l’exploration et aux chasses.

Capcom a également fait un effort pour rendre le jeu plus accessible, sans sacrifier la profondeur qui fait son charme :

  • Tutoriels mieux intégrés pour les nouveaux joueurs.
  • Focus Mode qui facilite la prise en main des combats.
  • Seikret qui améliore l’exploration et réduit certaines lourdeurs du gameplay.

Mais que les vétérans se rassurent : les défis restent de taille, notamment grâce aux systèmes d’artisanat complexes et à la diversité des monstres à affronter.

Un scénario prétexte, mais un endgame colossal

Du côté de l’histoire, Monster Hunter Wilds ne révolutionne pas la série. L’intrigue, centrée sur l’exploration des Terres interdites et la traque du Spectre Blanc, sert avant tout de fil conducteur pour introduire les biomes et monstres.

Les personnages secondaires manquent parfois de profondeur, rendant l’attachement à l’univers limité. Mais comme toujours avec Monster Hunter, le vrai jeu commence une fois la campagne terminée. L’endgame repose sur :

  • La chasse aux équipements ultimes.
  • L’affrontement des créatures les plus redoutables.
  • Des centaines d’heures de contenu pour les chasseurs les plus dévoués.

 

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Un multijoueur toujours aussi efficace

Le mode multijoueur permet à jusqu’à quatre chasseurs de s’allier pour affronter les créatures les plus puissantes. La coordination et la stratégie sont essentielles pour venir à bout des monstres les plus redoutables.

Capcom maintiendra également l’intérêt du jeu sur le long terme grâce à :

  • Des événements saisonniers.
  • Des quêtes spéciales.
  • Un renouvellement constant du contenu pour dynamiser la communauté.

 

 

Verdict : Une évolution maîtrisée, un futur prometteur

Avec ses innovations intelligentes, son monde vivant et son système de combat amélioré, Monster Hunter Wilds sublime l’expérience de chasse tout en restant fidèle à l’essence de la série.

Si son histoire reste secondaire, son endgame massif, son écosystème dynamique et son multijoueur engageant garantissent des centaines d’heures de jeu. Capcom réussit à proposer un opus plus accessible, sans sacrifier la profondeur tant appréciée par les fans.

En bref, une évolution réussie, et un Monster Hunter qui risque de marquer durablement la licence.

 

 


11/03/2025
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Mon avis sur Avowed

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Disponible depuis le 18 février, voici mon avis sur Avowed, la dernière exclusivité Xbox signé Obsidian ! Alors que vaut ce nouveau RPG ?

 

Je remercie Xbox France pour l'envoi du jeu ! 

 

Mon avis sur Avowed :

 

Obsidian, un studio entre héritage et innovation

Certaines étiquettes ont la peau dure ! Souvent perçu comme un studio œuvrant dans l’ombre de BioWare ou Bethesda, notamment pour avoir développé Star Wars KOTOR 2 et Fallout New Vegas, Obsidian Entertainment est pourtant issu de grands noms de Black Isle Studios. Dans les années 90 et 2000, ces vétérans ont travaillé sur des RPG cultes tels que Fallout 1 & 2, Planescape: Torment, Baldur’s Gate et Icewind Dale. Fort de cet héritage, le studio d'Irvine a ensuite signé des titres marquants comme Alpha Protocol, South Park: The Stick of Truth, Pillars of Eternity ou plus récemment Grounded, Pentiment et The Outer Worlds. Alors qu’Obsidian prépare déjà la suite de son RPG spatial, le studio a lancé en février un spin-off de Pillars of Eternity, testé ici sur PC.

 

Un retour en terres familières

Le jeu nous replonge dans l’univers de Pillars of Eternity, où l’on incarne un être divin missionné par l’Empereur pour enquêter sur une corruption mystérieuse affectant les habitants et créatures des Terres Vivantes. Après une création de personnage poussée, mêlant personnalisation esthétique (parfois aussi déroutante qu’une œuvre d’Arcimboldo) et choix de classe, notre héros ou héroïne prend les armes pour explorer un monde médiéval-fantastique.

L’aventure suit une trame classique mais efficace, mêlant quêtes principales et secondaires pour enrichir l’univers et garantir une vingtaine d’heures de jeu sans être submergé par des tâches annexes inutiles. Fidèle à la marque de fabrique d’Obsidian, Avowed mise sur des dialogues fournis où chaque décision peut influencer le cours de l’histoire, parfois de façon immédiate, parfois bien plus tard. Aider un Troll blessé en lui procurant des ingrédients pour un remède ? Vous pourriez le retrouver à vos côtés lors du combat final… Spoiler alert !

 

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Un monde à explorer, sans respawn des ennemis

Plutôt que d’offrir un monde ouvert total, Avowed opte pour un assemblage de vastes zones labyrinthiques, entre étendues sauvages et donjons regorgeant de trésors cachés et d’ennemis redoutables. Fait notable : une fois vaincus, les ennemis ne réapparaissent pas, empêchant ainsi tout farming excessif. Exit donc les séances de grind intensif pour monter en niveau ou accumuler des loot à l’infini : chaque ressource doit être trouvée avec soin dans l’environnement ou sur les ennemis vaincus.

Un système de progression stratégique

Pour survivre, il faudra optimiser son équipement via la forge du campement ou investir ses précieuses pièces chez les armuriers. Entre potions de soin, élixirs de mana et ressources pour améliorer son équipement, la gestion des ressources devient un élément clé du gameplay. Serez-vous plutôt artisan méticuleux ou acheteur compulsif ?

Avec son héritage RPG assumé, son monde riche en possibilités et ses mécaniques bien pensées, Avowed s’inscrit dans la lignée des productions Obsidian, en offrant une aventure immersive où chaque choix compte.

 

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Un écrin visuel sublimé par l’Unreal Engine 5

Porté par la puissance de l’Unreal Engine 5, Avowed est un régal pour les yeux ! Entre panoramas grandioses, architecture soignée, textures détaillées et effets de lumière somptueux, le jeu affiche une véritable richesse visuelle. Chaque région offre une ambiance singulière, bien que certaines zones, comme le biome volcanique, peinent à impressionner avec leurs teintes monotones de marron.

Si le level design est accrocheur, il souffre néanmoins d’un manque d’interactivité. On aurait aimé voir la végétation réagir au vent ou pouvoir manipuler davantage d’éléments du décor, mais l’environnement reste figé, un point qui contraste avec la richesse graphique du titre.

Des personnages vivants et une ambiance sonore immersive

Côté chara-design, Avowed s’en sort bien mieux : personnages et créatures affichent des animations fluides et expressives, renforçant l’immersion. Sur PC, le jeu permet d’ajuster de nombreux paramètres graphiques pour trouver le bon compromis entre qualité visuelle et fluidité.

L’ambiance sonore n’est pas en reste, grâce au duo Cameron Gorham (Venus Theory) et Justin Bell, déjà à l’œuvre sur Pillars of Eternity 2. Leur bande-son aérienne et immersive accompagne parfaitement l’aventure. Petit bémol : le jeu n’est doublé qu’en anglais, avec des textes et menus en français. Attendez-vous donc à lire beaucoup, tant les dialogues sont nombreux !

 

Conclusion

 

Amateurs d’action et d’aventure, laissez-vous tenter par l’épopée Avowed ! Disponible sur le Game Pass, le jeu brille par son gameplay immersif et son univers captivant.

 

 


03/03/2025
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Mon avis sur Kingdom Come Deliverance 2

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Disponible depuis début février, voici mon avis sur Kingdom Come Deliverance 2, alors que vaut ce nouvel volet ?

 

Tout d'abord je remercie Plaion France pour l'envoi du jeu.

 

Mon avis sur Kingdom Come Deliverance 2 :

 

Après les événements du premier opus, Kingdom Come: Deliverance 2 poursuit l’épopée d’Henry dans la Bohême du XVe siècle. Fini le jeune héros maladroit : Henry est désormais un guerrier aguerri, animé par un désir de vengeance et bien décidé à repousser Sigismond de Hongrie. Cette fois, il ne s'agit plus d'apprendre les bases du combat, mais de se forger en véritable chevalier.

 

Warhorse Studios nous replonge dans un monde médiéval à la fois saisissant et authentique. Avec ses paysages grandioses et son récit immersif, Kingdom Come: Deliverance 2 promet une expérience RPG aussi réaliste que captivante.

 

Kingdom Come: Deliverance 2 se démarque par la liberté qu'il offre aux joueurs dans l'approche des quêtes. Chaque mission propose plusieurs solutions pour atteindre son objectif. Par exemple, une simple tâche consistant à trouver des vêtements pour un mariage peut être résolue de différentes manières : les acheter, les confectionner ou les voler. Dans mon cas, j’ai choisi une approche plus radicale en éliminant le tailleur et en m’appropriant sa boutique. Un choix qui s'est avéré coûteux, car ma réputation en a pris un coup et les gardes n’ont cessé de me traquer. Mais au moins, j’avais une tenue élégante !

 

Ce type de choix influence profondément le déroulement du jeu. Une mission vous demande de piller une ville qui cache un traître. Si vous décidez de l’aider, vous devrez affronter vos propres alliés, qui auraient pu jouer un rôle clé plus tard. Bien que l’histoire principale suive un fil conducteur, la manière dont vous la vivez reste unique à chaque partie.

 

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Malgré son réalisme poussé, Kingdom Come: Deliverance 2 ne tombe jamais dans la monotonie. Ses mécaniques riches, allant des mini-jeux aux éléments de survie, offrent une immersion totale sans jamais paraître fastidieuses.

 

En revanche, le combat reste à mes yeux l’un des points les plus faibles du jeu. Bien qu’il ait été affiné par rapport au premier opus avec un rythme plus rapide et une exécution plus brutale, il manque encore d’impact. Certains le comparent à Chivalry, mais la sensation est bien différente. Cela dit, cela reste une question de préférence, et peut-être l’apprécierez-vous davantage.

 

Heureusement, le jeu ne se limite pas aux affrontements à l’épée. Il existe mille manières d’aborder les situations : empoisonner vos ennemis avant même le combat, renforcer vos alliés pour qu’ils fassent le sale boulot à votre place, ou encore infiltrer une maison... en prenant garde à votre hygiène, sous peine d’être repéré à cause de votre odeur ! Ce monde ouvert vous offre une liberté d’action rarement égalée.

 

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La plupart des critiques l'ont déjà souligné, mais il est impossible de ne pas le répéter : le monde de Kingdom Come: Deliverance 2 est tout simplement magnifique. Son immense carte en monde ouvert fourmille de détails fidèles à la Bohême médiévale, offrant une immersion saisissante. Que ce soit en traversant des forêts denses, en parcourant d’immenses plaines ou en longeant les rivières, chaque environnement est une invitation à l’exploration. Il est rare qu’un jeu procure autant de plaisir à simplement se perdre dans la beauté de son monde.

 

Si la topographie du jeu manque de diversité, avec des collines boisées et des prairies omniprésentes, cela reflète fidèlement la réalité historique de la région. Le contraste entre les villages et la nature sauvage apporte tout de même suffisamment de variété pour éviter la monotonie. Mon seul regret : l'impossibilité d'explorer la plupart des églises, alors qu'elles tenaient un rôle central dans la société médiévale.

 

Autre point fort indéniable : la bande-son. Absolument phénoménale, elle intensifie parfaitement les moments-clés du jeu, qu’il s’agisse d’une bataille épique, d’une scène chargée d’émotion ou d’une simple chevauchée à travers la campagne. Sa dimension cinématographique renforce encore davantage l’immersion et l’impact du récit.

 

Malgré son envergure, le jeu tourne étonnamment bien. Tout au long de ma partie, je n’ai rencontré ni bug gênant ni problème technique majeur, ce qui est plutôt rare pour un RPG en monde ouvert de cette ampleur, surtout au lancement. C’est une véritable bouffée d’air frais dans un genre où les sorties sont souvent entachées de correctifs de dernière minute et de mises à jour urgentes.

 

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Kingdom Come: Deliverance 2 est une véritable pépite. Warhorse Studios livre à nouveau un RPG immersif qui se démarque dans un paysage dominé par les jeux live-service.

Le jeu trouve un équilibre parfait entre réalisme et plaisir, proposant une multitude d'aventures annexes en plus d'une histoire principale captivante. Ce n'est pas juste un jeu à parcourir, mais un monde à vivre. Et croyez-moi, une fois plongé dans la Bohême du XVe siècle, vous n’aurez plus envie d’en sortir.

 

 

 

 

 

 

 


17/02/2025
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