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Mon avis sur Helldivers 2

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Bienvenue dans ce nouveau test, aujourd'hui je vais vous donner mon avis sur Helldivers 2, le nouveau jeu à succès du studio Arrowhead Game Studios et PlayStation.

 

Je remercie PlayStation pour l'envoi du jeu.

 

Mon avis :

Chers adeptes des armes imposantes et des créatures intergalactiques, réjouissez-vous, car le très anticipé Helldivers 2 est désormais accessible ! Attendez-vous à affronter d'énormes insectes et à démanteler des horreurs mécaniques ! Croyez-le ou non, le chaos promis semble dépasser toutes les attentes, offrant une expérience inoubliable ! Pour les nostalgiques, Helldivers 2 marque un retour en force. Rendez-vous de l'autre côté de l'action !

 

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Le jeu débute avec une interprétation délibérément décalée et sarcastique de l'armée. Cette introduction vous place dans la peau d'un soldat, un Helldiver, pour qui sacrifier sa vie pour la démocratie semble être la norme dans cette histoire. Après avoir assisté à la tragédie de votre famille aux mains de l'envahisseur, il devient évident que votre devoir, que vous le vouliez ou non, sera de rendre la vie difficile à vos agresseurs, évoquant fortement le bestiaire du film Starship Troopers ! Et si vous pensiez que la référence s'arrête là, détrompez-vous, car l'impression de revivre le scénario du film est tangible, aussi bien dans ses décors que dans l'aspect coopératif où la survie prend tout son sens. Pour une expérience immersive totale, le port du casque est recommandé, et l'aspect sonore ne doit surtout pas être négligé.

 

La première surprise majeure, si l'on peut la qualifier ainsi, réside dans le changement de style de jeu. Le premier opus, avec sa vue de dessus légèrement en trois quarts, évoquant un style à la Diablo, cède sa place à un shooter plus conventionnel avec une vue à la troisième personne. Le constat initial est qu'il ouvre considérablement le champ de vision lorsque vous regardez droit devant, mettant en lumière le point central du jeu : l'absence de vision à l'arrière, procurant ainsi une sensation constante d'insécurité. Rappelez-vous, l'envahisseur peut venir de n'importe où, surtout en grand nombre ! La vulnérabilité et la fragilité humaine sont donc au cœur du gameplay, que l'on apprécie ou non. Ce choix ne trompera personne. Il est renforcé par la présence omniprésente du "friendly fire" ; votre coéquipier peut à tout moment vous ôter la vie avec une "balle perdue délibérée". Cela lance la réflexion sur la stratégie à adopter : en ligne, deux coéquipiers dos à dos couvrant le périmètre sur cent quatre-vingts degrés ! Tout dans le jeu est limité, des munitions à la capacité de déplacement rapide de votre avatar. Chaque mouvement doit donc être pensé. La manette de Sony fait des merveilles, et le mappage proposé se révèle très efficace !

 

Votre helldiver devra donc opérer avec l'aide de trois autres joueurs, où l'association synergique de vos qualités et capacités ouvrira une profondeur insoupçonnée. Outre un arsenal assez conventionnel comprenant une arme de poing, un fusil d'assaut, des grenades, vous pourrez également demander des largages qui, là aussi, nécessiteront une attention particulière. Vous n'aurez pas simplement un bouton sur lequel appuyer, mais toute une série de directions, prenant suffisamment de temps pour vous surprendre et recommencer la séquence de lancement ! Cette opération devra également être répétée pour tout ce qui concerne les bonus venant de l'extérieur, qu'il s'agisse de soutien aérien ou de rapatriement. Comme c'est souvent le cas, les différents terrains de jeu empêcheront une certaine monotonie de s'installer malgré une redondance fréquente des objectifs, propre à ce type de jeu. Mais l'essentiel ne réside pas là, heureusement. On court, on tire, on explose tout ce qui se présente devant nous dans un déluge pyrotechnique et de sang, recouvrant notre armure immaculée ; l'effet est garanti, et on en redemande !

 

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Comme mentionné précédemment, les divers environnements de jeu apportent une touche de fraîcheur. Lorsqu'on parle de planètes, la diversification est au rendez-vous dans Helldivers 2, évoquant les souvenirs nostalgiques de la franchise Star Wars en termes d'inspiration. Des terres ensablées aux étendues enneigées, tout est réuni pour notre plus grand plaisir. Cependant, cette diversité ne semble pas avoir d'incidence significative sur notre environnement, à l'exception peut-être des armes, où la chaleur a tendance à les faire surchauffer, ce qui est dommage. Un autre aspect qui laisse à désirer concerne la direction artistique dans son ensemble. Malgré une cohérence indéniable, Helldivers 2 donne l'impression d'être inachevé. Bien que le plaisir de décimer une horde d'ennemis soit présent, certaines zones semblent plutôt vides, comme si nous devions attendre que les ennemis se montrent.

 

Cette décision a probablement été prise dans un souci de préparation, mais elle altère l'immersion, car il faut surveiller chaque recoin. Détruire un point ne garantit pas qu'aucun ennemi n'arrivera d'un autre côté. Malgré le jeu fluide en toutes circonstances, il ne s'agit pas de la claque graphique à laquelle on pouvait s'attendre sur la PlayStation 5. Un effet de flou vient parfois ternir l'expérience. Heureusement, ces lacunes graphiques n'altèrent en rien le plaisir du jeu en multijoueur, surtout lorsque votre allié ne s'acharne pas à vous tuer !

Les missions s'enchaînent, on monte en niveau, rien de nouveau à l'horizon. Pourtant, le matchmaking se met en place, et l'on se surprend vite à vouloir obtenir la meilleure place au classement des quatre, même si cela reste subjectif.

 

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Conclusion : 

Helldivers 2 respecte fidèlement l'ADN de son prédécesseur tout en ajoutant une composante multijoueur captivante. En solo, ne vous attendez cependant pas à grand-chose, car vous pourriez rapidement être confronté aux contraintes de munitions et de temps. Conçu pour être joué en coopération, le jeu offre une sensation de puissance lorsque l'équipe est bien coordonnée. Les moments amusants abondent grâce au friendly fire et aux largages de colis (mais attention à ne pas rester en dessous du point de largage). Si vous avez une affection particulière pour les années 90, ce jeu est fait pour vous. Il surfe, sans le savoir, sur la vague de nostalgie, regorgeant de références de Terminator à Star Wars, en passant évidemment par le cultissime Starship Troopers.

17/20

 

 

 


04/03/2024
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Mon avis sur Suicide Squad Kill The Justice League

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Disponible depuis le 2 février 2024, voici mon avis sur Suicide Squad Kill The Justice League, le dernier jeu en date de Rocksteady Studios.

 

Merci à Warner Bros Games France pour l'envoi du jeu

Mon avis : 

 

L'intrigue de Suicide Squad: Kill The Justice League se déroule environ cinq années après les événements survenus dans Batman: Arkham Knight, inscrivant ainsi le jeu dans l'Arkhamverse. Metropolis se trouve sous l'emprise de Brainiac, qui a pris le contrôle de la Justice League, comptant parmi ses membres Batman, Superman, Green Lantern et Flash.

Amanda Waller, directrice de l'ARGUS, se voit contrainte de mobiliser la Task Force X afin de tenter de libérer Metropolis des griffes de Brainiac.

 

La Task Force X d'Amanda Waller, qui prend part au jeu, rassemble Harley Quinn, Captain Boomerang, Deadshot et King Shark. Ensemble, ils doivent collaborer dans une Metropolis dévastée, avec pour objectif d'éliminer la Justice League par tous les moyens nécessaires.

 

La marque distinctive de Rocksteady se reconnaît aisément ; l'intrigue est captivante, bien qu'elle manque de moments véritablement époustouflants. Personnellement, je n'avais jamais autant ri au cours d'une histoire de jeu, grâce à un humour typique de la Suicide Squad. Même dans des situations sérieuses et sombres, les personnages parviennent toujours à distiller une dose d'humour. L'une des grandes forces du récit réside indéniablement dans la qualité des cinématiques et des expressions faciales, qui élèvent l'expérience.

 

L'histoire est divisée en 7 chapitres, mais le principal inconvénient réside dans la qualité décevante des missions, à quelques exceptions près, comme celle du musée au début du jeu face à Batman. Les objectifs des missions se limitent principalement à éliminer des cibles, à chercher des alliés potentiels et à protéger des points spécifiques. La plupart des moments intéressants se déroulent au sein des cinématiques.

 

Le jeu propose des combats de boss décevants, même lors des confrontations avec la Justice League. Leur mort n'est pas mise en scène de manière impressionnante, et ils périssent comme de simples ennemis aléatoires.

 

L'évolution de l'équipe tout au long du jeu est bien exécutée, avec un renforcement progressif de leur cohésion au fil de l'aventure. La Task Force X bénéficie d'un développement appréciable.

 

En résumé, l'histoire de Suicide Squad: Kill The Justice League manque de créativité dans ses missions, la Justice League ne présente rien d'impressionnant et est éliminée d'une manière décevante. Heureusement, l'humour de la Suicide Squad est là pour essayer de rattraper l'ensemble, mais la balle est un peu loupée. Il reste à voir comment l'histoire évoluera au cours des futures saisons du jeu. Compter environ 8 à 12 heures pour compléter l'histoire.

 

 

Rocksteady a pris un audacieux virage en proposant un genre de jeu totalement différent avec Suicide Squad: Kill The Justice League. Il s'agit d'un jeu de tir à la troisième personne avec une composante de loot, marquant ainsi une rupture significative avec le genre des jeux Batman Arkham.

 

Le gameplay, véritable point fort du jeu, surprend par son côté jouissif, dynamique et adapté à chaque personnage. Chaque membre de l'équipe dispose de capacités de déplacement uniques, a accès à trois types d'armes et peut améliorer ses compétences grâce à un arbre de talents divisé en trois catégories.

 

Penchons-nous sur les différents personnages :


  1. Harley Quinn, avec son bat-drone et son grappin, offre des déplacements acrobatiques une fois maîtrisés. Armée de pistolets, de pistolets-mitrailleurs et de miniguns, son style est plutôt rappelant celui de Batman, bien que j'aurais souhaité quelque chose de plus distinct.

  2. 2. Deadshot, équipé d'un jetpack, peut prendre de la hauteur et adopter un vol stationnaire pour éliminer ses cibles plus facilement. L'utilisation du jetpack rappelle l'expérience d'Anthem. Armé de snipers, de fusils d'assaut et de pistolets, il excelle à longue et moyenne distance.

  3. King Shark, malgré sa stature imposante, se déplace avec agilité, effectuant des sauts impressionnants. Maniant miniguns, fusils d'assaut et fusils à pompe, il est le personnage le plus rapide en traversée par rapport aux autres.

  4. Captain Boomerang, avec son gantelet de speedforce, offre une expérience de traversée ludique et jouissive. Ses téléportations rapides tout en lançant des boomerangs sont une véritable source de plaisir. Armé de fusils à pompe, de pistolets mitrailleurs ou de snipers, il est le personnage le plus amusant à jouer, bien que nécessitant une certaine maîtrise.

 

Malgré quelques similitudes avec d'autres franchises, chaque personnage apporte une dynamique unique, et le plaisir de jeu est bien au rendez-vous.

 

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Suicide Squad Kill The Justice League propose un système de butin dans la lignée des looter-shooters. L'obtention d'objets se fait principalement en accomplissant des missions ou en éliminant des ennemis. Ce qui distingue le jeu, c'est l'approche modérée du butin, loin de l'abondance que l'on peut trouver dans des titres comme Borderlands ou Destiny. Une caractéristique unique est l'absence de score d'équipement, permettant l'utilisation d'une arme légendaire tout au long de l'histoire, même en endgame, en la améliorant chez des personnages tels que le Pingouin et Toyman.

 

Le système de loot à haut niveau se révèle particulièrement intéressant. Les éléments recherchés incluent les armes légendaires, les équipements signatures et les sets infâmes, représentant les trois raretés les plus élevées à obtenir dans le jeu. Les armes légendaires sont dotées de mods uniques, offrant des avantages comme "réussir un contre parfait ajoutera un combo de 50". Les équipements signatures, comparables aux exotiques de Destiny, présentent des effets basés sur des méchants de l'univers DC, les rendant puissants. Enfin, les sets infâmes, à la manière des sets de The Division, offrent des bonus lorsque trois pièces du même ensemble sont équipées, encourageant la diversité stratégique.

 

Suicide Squad marque un virage artistique radical pour Rocksteady. Contrairement aux jeux Batman Arkham, caractérisés par une esthétique sombre, Suicide Squad adopte une direction artistique vibrante et colorée. Cette approche s'harmonise parfaitement avec l'esprit débridé de "Suicide Squad", offrant une Métropolis dynamique imprégnée de couleurs éclatantes. Ce choix est susceptible de susciter des opinions partagées entre ceux qui apprécient cette audace artistique et ceux qui préféraient la tonalité sombre des précédents jeux de Rocksteady.

 

Le Skull Chip domine l'horizon de la ville, composée de quartiers variés, certains en ruines, d'autres adoptant un style futuriste. Chaque quartier possède sa propre identité artistique distincte. Le jeu se distingue également par une excellente distance d'affichage, permettant aux joueurs d'admirer le paysage et les événements à grande distance. De plus, le cycle jour/nuit et les conditions météorologiques dynamiques ajoutent à l'immersion.

 

Métropolis est une ville en constante évolution, subissant des transformations significatives au fur et à mesure de la progression dans l'histoire. L'évolution de la ville constitue un élément central du jeu, offrant des détails accrus au fil des saisons à venir. En outre, la ville regorge d'easter eggs, laissant aux joueurs le plaisir de les découvrir par eux-mêmes.

 

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Conclusion :

 

Suicide Squad: Kill The Justice League s'affirme comme un bon jeu dans sa catégorie, bien que sans révolutionner le genre. Le gameplay se distingue par son excellence, tandis que l'histoire, bien qu'intéressante, n'est pas exempte de quelques problèmes. Il sera intéressant de suivre l'évolution du jeu au fil des saisons pour voir si Rocksteady parviendra à corriger ces défauts.

Nous saluons vivement le courage de Rocksteady d'explorer un genre de jeu moins populaire auprès des médias et des joueurs, à savoir les looter shooters en mode service, qui n'ont pas toujours été bien accueillis en général, à quelques exceptions près.

Si vous recherchez un jeu divertissant avec un gameplay amusant et dynamique, nous vous recommandons Suicide Squad: Kill The Justice League.


20/02/2024
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Mon avis sur Like A Dragon Infinite Wealth

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Disponible depuis le 26 janvier, il est temps de vous livrer mon avis sur Like A Dragon Infinite Wealth, le nouvel opus de la série Like A Dragon (Yakuza).

 

 Je remercie infiniment Plaion France pour l'envoi du jeu

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Like a Dragon: Infinite Wealth emboîte le pas à Yakuza: Like a Dragon en matière de gameplay, de scénario et de localisation (bien que...). Avant de nous plonger dans les détails, revisitions les débuts de la franchise et les évolutions remarquables depuis son commencement.

 

Pour de nombreux adeptes, la série Yakuza est synonyme du personnage emblématique Kazuma Kiryu, que de nombreux joueurs ont suivi à travers les rues de Kamurocho pendant des heures. Cependant, Yakuza: Like a Dragon a emprunté une voie différente en mettant Ichiban Kasuga au centre de l'intrigue, et ce personnage fait une nouvelle apparition dans Like a Dragon: Infinite Wealth. Si vous êtes familier avec la série, vous reconnaîtrez sans doute ce protagoniste, d'abord présent dans Yakuza Online en 2018, et également dans Yakuza: Like a Dragon.

 

Ichiban Kasuga est un individu charmant, imprégné des valeurs d'honneur, de respect, de tradition, et doté d'un humour et de mimiques suscitant des réactions... du moins, pas nécessairement au début du scénario.

 

Pourquoi ? Parce que dans cet opus, Ichiban Kasuga semble initialement plus sérieux, arborant un costume bien ajusté, occupant un emploi stable, et menant une vie presque normale... Cependant, comme d'habitude, notre héros au grand cœur et à la naïveté flagrante se retrouvera dans des situations délicates et devra quitter le Japon.

 

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Si vous êtes familier avec la série, Tokyo et le quartier de Kamurocho ne vous sont sûrement pas inconnus. Ces lieux emblématiques ont été le cadre de nombreuses explorations au fil des années. Bien que les scénarios évoluent et de nouveaux personnages fassent leur apparition, le gameplay reste constamment attractif. Cependant, une part de la communauté de joueurs exprime le désir d'un changement de décor. Et c’est justement ce qui se profile : ceux qui espéraient une escapade avec Ichiban Kasuga seront ravis d’apprendre que celui-ci va devoir s’envoler vers Hawaï pour une affaire personnelle.

 

Cependant, cela n'arrivera pas forcément immédiatement, car l'aventure commence au Japon, et il faudra jouer quelques heures avant de partir pour Hawaï, qui réserve son lot de surprises. Vous l’avez compris, l’opus Like a Dragon: Infinite Wealth vous propose, dans sa totalité, deux endroits à explorer, même si une grande partie de votre temps sera consacrée à Hawaï.

Dans sa quête personnelle, Ichiban se retrouve confronté à une réalité brutale : il ne parle pas anglais. En effet, notre personnage est un Japonais élevé dans un soapland, et il ne maîtrise que quelques mots rudimentaires d'anglais. Or, l'anglais est la langue officielle d'Hawaï... Cela pourrait-il lui causer des ennuis? À cette question, nous ne répondrons pas vraiment, mais nous soulignerons que notre protagoniste devra se faire de nouveaux amis pour se déplacer dans l'île d'Hawaï, qui, malgré son décor de carte postale, cache un aspect sombre !

 

Comme à l’accoutumée, les nouveaux amis d’Ichiban vous permettront de former une équipe improbable pour combattre le crime et résoudre les affaires du moment. Au fil de votre périple, ces personnages hauts en couleur tisseront des liens autour de discussions aussi loufoques que touchantes, ajoutant une dimension humaine à un récit déjà riche en rebondissements.

 

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Comme évoqué précédemment, la série évolue, et Like a Dragon: Infinite Wealth aborde des sujets sérieux tels que la criminalité organisée, les yakuzas cherchant à retrouver le droit chemin, la notion de famille, ainsi que les défis liés à un travail sous-payé, incluant des livraisons de nourriture à vélo.

 

La force incontestable de cet opus réside dans son scénario et son gameplay minutieusement élaborés, ainsi que dans ses interactions avec des personnages hauts en couleur qui rejoignent votre équipe. Le jeu propose également une variété d'activités annexes divertissantes, parfois délirantes.

 

Comme c'est traditionnel dans chaque épisode estampillé Like a Dragon ou Yakuza, Like a Dragon: Infinite Wealth regorge de nombreuses activités annexes capables de détourner votre attention de la trame principale. Vous pourrez vous adonner à diverses occupations, telles que jouer à des jeux de cartes, participer à des parties de fléchettes, faire du karaoké, collecter des déchets, effectuer des livraisons de nourriture à vélo, passer des examens, participer à des tournages de films, fréquenter des bars à hôtesses, ou encore utiliser une application de drague, pour n'en citer que quelques-unes. Ces divertissements variés contribuent à enrichir l'expérience de jeu.

 

De plus, une sélection complète de jeux d'arcade de chez SEGA est proposée, offrant la possibilité de jouer à SEGA Bass Fishing, Virtua Fighter 3tb, et SpikeOut. Pour ceux qui ne sont pas amateurs de jeux d'arcade, l'opportunité de tenter sa chance aux machines à pince pour attraper des peluches ou d'autres objets est également offerte. Et pour les amateurs d'activités de collection, une sorte de jeu façon Pokémon nommé "Sujimon" vous permettra de devenir un dresseur qui donne des ordres à des humains pour les faire combattre.

Après avoir exploré les activités annexes, il est temps de revenir sur le gameplay et l'histoire principale du jeu (sans spoilers), soulignant ainsi que Yakuza Like a Dragon: Infinite Wealth se présente comme un titre excellent.

 

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Une fois de plus, les développeurs du Studio Ryu Ga Gotoku nous immergent dans un environnement ouvert, offrant une liberté totale d'exploration tant au Japon qu'à Hawaï. Vous avez la possibilité de vous déplacer à pied, en taxi ou avec d'autres moyens de transport disponibles plus tard dans l'aventure. Vous êtes maître de vos choix : suivre la trame principale ou explorer les environs à votre guise. Faire du shopping, acheter de la nourriture pour soigner votre équipe, vous divertir dans une salle d'arcade, jouer à Sujimon, récupérer des objets par terre pour les revendre plus tard, ou encore aider des personnes dans les rues sont autant d'options qui s'offrent à vous. Cependant, la prudence est de mise, car le niveau des ennemis varie selon les quartiers, et s'aventurer dans des zones trop élevées peut conduire à des défaites cuisantes et à des pertes financières.

 

L'évolution du gameplay dans Like a Dragon: Infinite Wealth suit la tendance initiée par Yakuza: Like a Dragon avec l'introduction de l'aspect RPG, où les personnages gagnent de l'expérience en affrontant des ennemis. Les ennemis ne laissent pas tomber des armes, mais plutôt de l'argent qui peut être utilisé pour acheter des équipements, des armures, et divers objets améliorant les compétences de votre équipe. Le jeu encourage l'exploration, mais il est crucial de bien se préparer en achetant les équipements nécessaires avant de se lancer dans certaines zones.

 

L'évolution du personnage se fait à travers des points de compétence obtenus au fil des combats. Un système de jobs offre la possibilité de changer la classe de votre personnage, débloquant de nouveaux coups et compétences. Cette évolution du job ajoute une dimension stratégique aux combats, car chaque classe offre des compétences spécifiques et une identité visuelle distincte. L'évolution des niveaux de compétence et des jobs est cruciale pour progresser dans l'histoire, et une planification stratégique est nécessaire pour choisir les meilleures classes pour votre équipe.

 

Le système de combat adopte un format au tour par tour, avec des combats dynamiques et des QTEs (Quick Time Events) pour augmenter les dégâts. La gestion de la jauge de points de magie (PM) et l'utilisation d'objets stratégiquement ajoutent une dimension tactique aux combats. Les attaques utilisant les éléments du décor, le charme, et les mimiques sont autant de facettes du gameplay qui rendent chaque combat unique.

 

Ainsi, Like a Dragon: Infinite Wealth embrasse pleinement le virage RPG, offrant un équilibre entre l'exploration libre, la gestion des personnages, et des combats stratégiques au tour par tour, enrichissant ainsi l'expérience globale du joueur.

 

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Like a Dragon: Infinite Wealth s'affirme comme un titre de qualité offrant un gameplay à la fois ouvert et mature, agrémenté d'un scénario captivant. En ce qui concerne la durée de vie, le jeu propose une aventure conséquente, avec un minimum de 60 heures nécessaires pour achever l'histoire principale qui se déploie sur 14 chapitres.

 

Certes, cela représente un investissement en temps, mais à l'image de son prédécesseur, Like a Dragon: Infinite Wealth propose une multitude de scènes de dialogue qui permettent aux joueurs de découvrir en profondeur l'univers d'Ichiban Kasuga et de ses compagnons. Tout au long de l'aventure, les personnages, malgré leur penchant pour la violence et les affrontements, révèlent des motivations légitimes, portant chacun un passé lourd comme un fardeau. Cette dimension contribue à tisser des liens émotionnels entre les joueurs et les personnages, renforçant ainsi l'impact narratif du jeu.

Conclusion : 

Yakuza Like a Dragon avait déjà constitué une excellente porte d'entrée dans la franchise pour les joueurs ayant omis les titres antérieurs, avec sa localisation en français et son contenu riche. Cependant, le tout nouvel opus, Like a Dragon: Infinite Wealth, récemment paru sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series, et PC, surpasse son prédécesseur sur de nombreux aspects. Il offre un contenu grandiose, un scénario de qualité, une multitude d'activités à explorer, ainsi qu'une île de Dondoko des plus plaisantes.

 

Incontestablement, Like a Dragon: Infinite Wealth a su séduire du début à la fin, arborant une direction artistique soignée, une narration captivante mêlant sérieux et légèreté, une maniabilité impeccable, un grand nombre de quêtes annexes, et une durée de vie phénoménale.

 

 


16/02/2024
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Mon avis sur Banishers Ghosts Of New Eden

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Après des années à se consacrer aux jeux narratifs de catégorie AA, Don’t Nod tente sa chance dans la cour des grands avec Banishers: Ghosts of New Eden, le projet le plus ambitieux du développeur français. Ayant fait forte impression lors de ses présentations, ce God of War-like sauce paranormale a-t-il les épaules assez solides pour propulser le studio parisien vers de nouveaux sommets ? Verdict.

 

Merci infiniment à Focus pour l'envoi du jeu.

 

Mon avis :

Banishers est le projet le plus imposant de Don't Nod. Cet Action RPG, fortement inspiré de God of War, transporte les joueurs au XVIIe siècle, dans une proto-Amérique près de la ville fictive de New Eden. Cette cité est aux prises avec des manifestations paranormales inquiétantes, impliquant sorcellerie et possessions.

 

Antea Duarte et Red mac Raith, un couple de Bannisseurs renommé, rejoignent leur mentor Charles pour découvrir le mal qui ronge la cité du nord-est de la Nouvelle-Angleterre. Les Bannisseurs, sorte de Ghostbusters dans cette uchronie où la magie, le paranormal et la sorcellerie sont réels, se retrouvent confrontés à une New Eden devenue l'épicentre du mal qui ravage la région. Les morts se relèvent, les habitants fuient, et même l'expérimenté Charles perd la vie.

 

Malgré cela, nos deux protagonistes ne reculent pas et affrontent le Cauchemar dans une église, mais le combat tourne au désastre. Antea perd la vie, et Red, laissé pour mort, est propulsé dans une mer agitée après un saut de plusieurs dizaines de mètres.

Par chance, une sorcière le sauve de cette situation, et contre toute attente, Antea ne rejoint pas le royaume des morts. Ironiquement, elle hante désormais Red, un Bannisseur devant choisir entre suivre son vœu en libérant Antea de tout lien avec ce monde ou tout faire pour la ressusciter. Ce choix crucial revient au joueur tout au long du jeu.

 

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Banishers propose une structure de missions principales et secondaires qui consistent toutes à enquêter sur des personnes hantées pour comprendre pourquoi elles le sont, découvrir qui les hante, et finalement choisir entre bannir ou bénir le fantôme. Ce choix crucial impacte l'ascension vers la mort définitive d'Antea ou la résurrection de sa bien-aimée. Les conséquences des choix ne se révèlent vraiment qu'à la fin du jeu, et il est souvent difficile d'identifier la meilleure décision, chaque personne hantée ayant des raisons valables d'être bannie ou absoute. Le joueur peut choisir au cas par cas ou respecter l'une des deux promesses possibles faites à Antea.

 

Bien que l'idée de se concentrer sur le métier de bannisseur soit excellente, la surabondance de cas à résoudre devient un problème. Malgré une écriture précise et des personnages secondaires bien développés, le volume de missions secondaires peut vite devenir accablant. Certains joueurs peuvent préférer se concentrer sur la quête principale, qui prend environ 20/25 heures à compléter. Malheureusement, malgré les bonnes intentions de Don't Nod, le jeu a du mal à maintenir l'engagement sur la durée.

 

En termes de scénario et d'écriture, Don't Nod excelle comme toujours, et Banishers ne fait pas exception. Le couple formé par Antea et Red est bien construit, leur amour est palpable et exprimé avec finesse. Leur dynamique, pleine d'humour et de tendresse, est rafraîchissante, et l'écriture des deux protagonistes est soignée jusqu'à la fin de l'aventure.

 

De manière générale, tous les PNJ bénéficient d'un background approfondi, donnant à la colonie de New Eden et ses environs une crédibilité impressionnante. Chaque personnage a ses secrets, un passé lourd, et leurs histoires s'entremêlent, créant une atmosphère de "vraie vie". Chaque résolution de cas rapproche du cœur du mystère tout en dévoilant les personnages rencontrés. Don't Nod excelle dans la création de personnages complexes et dans l'exploration de sujets sociaux tels que la condition des femmes, le respect des minorités et le traitement des autochtones.

 

Cependant, le scénario a tendance à s'étirer un peu trop en longueur. La volonté constante d'entremêler les intrigues et les sous-intrigues peut rendre la trame difficile à suivre. Bien que le menu offre des détails sur chaque aspect du scénario et propose des biographies des PNJ importants, l'intrigue aurait peut-être bénéficié d'une approche plus aérée et condensée. Résoudre toutes les quêtes secondaires ajoute considérablement à la durée de jeu, ce qui peut sembler excessif à moins d'être profondément investi dans l'univers de Banishers.

 

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La sensation de longueur excessive est malheureusement exacerbée par un gameplay qui perd rapidement de son attrait. Les intentions étaient louables : appliquer la formule des récents God of War en proposant un rythme alternant entre exploration, énigmes et combats dans des zones semi-ouvertes.

 

En tant qu'Action RPG, Banishers offre la possibilité de changer d'équipement, de l'améliorer et de dépenser des points de compétence dans des arbres dévoilés au fil de l'aventure. Bien que l'ensemble soit bien conçu, le piège du loot excessif n'a pas été évité. Le joueur passe trop de temps à collecter toutes sortes de ressources, à piller des coffres et à récolter des plantes, ce qui semble superflu dans un jeu déjà jugé trop long.

 

Les arbres de compétences combinent les capacités de Red et d'Antea, avec un système original de points spécifiques à chaque personnage. Les compétences se débloquent uniquement si les deux personnages disposent de points. Red gagne ses points en accomplissant les missions principales, tandis qu'Antea les obtient en bouclant les missions secondaires.

 

Cependant, malgré la bonne intention initiale de donner une incitation réelle aux quêtes annexes, le joueur est rapidement confronté à un dilemme : s'engager dans de longues missions secondaires ou se priver de certaines compétences. Il aurait été plus judicieux de permettre au joueur de choisir à la fin de chaque type de mission quel personnage récupère un point, évitant ainsi de devoir forcer le grind.

 

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Le monde est globalement bien construit, offrant des environnements variés, allant de la forêt aux marécages en passant par les montagnes enneigées ou les mines. Bien que certains éléments soient classiques, l'atmosphère générale du jeu est glauque, poisseuse et pesante, ce qui renforce l'immersion dans le monde du jeu. La cohérence entre le scénario maîtrisé et l'atmosphère est l'une des forces du titre.

 

Malgré des environnements parfois moins impressionnants et des textures un peu grossières, l'ensemble fonctionne bien grâce à une direction artistique de qualité. Les designs des personnages, en particulier les principaux, sont soigneusement travaillés, et chaque environnement semble être imprégné d'une malédiction sournoise.

 

Bien que la technique ne brille pas toujours, la direction artistique compense largement. Les performances sonores, notamment la spatialisation du son, et les doublages (en français) sont excellents. D'ailleurs l'utilisation de la DualSense est bien pensée, notamment au niveau des gâchettes et des vibrations.

 

Le jeu tourne super bien sur PC, oui j'ai une grosse configuration (4090/I9-13900k) mais de ce que j'ai pu voir ailleurs, le jeu tourne bien et propose le DLSS 3.5. Les combats, bien que basés sur des éléments solides tels que les coups faibles, les coups forts, les combos et les attaques spéciales, deviennent trop nombreux et répétitifs. Les ennemis manquent de variété, et des problèmes tels que le lock approximatif et une caméra instable rendent la boucle de gameplay pénible. Malgré quelques boss fights intéressants, l'exécution globale des combats laisse à désirer.

 

Conclusion : 

Don't Nod a visé haut avec "Banishers: Ghost of New Eden" et s'en sort relativement bien malgré les défis rencontrés. Le jeu n'est pas exempt de défauts, avec des longueurs agaçantes, des combats médiocres et des problèmes techniques. Cependant, ces lacunes sont compensées par une ambiance incroyable, des personnages très attachants et une écriture globale de grande qualité. Il est possible que Don't Nod ait envisagé un projet un peu trop ambitieux. On espère que "Banishers" deviendra une véritable franchise, car son univers a beaucoup à offrir, mais à l'avenir, une révision des mécaniques de jeu pourrait être nécessaire pour en faire un véritable succès. Dans son état actuel, "Banishers: Ghost of New Eden" est un bon jeu, et en se concentrant sur l'aspect narratif, il devient même excellent. On attendait rien de moins de la part de ce studio parisien du point de vue de la narration

 

 


13/02/2024
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Mon avis sur Tekken 8

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Découvrez un jeu qui déborde d'énergie ! Un incontournable dans le monde des jeux de combat sur PC et consoles, "Tekken" fait un retour triomphant en 2024 avec son huitième opus. Accessible, esthétiquement séduisant et doté d'un gameplay redoutable, il se place en tant que sérieux concurrent de "Street Fighter 6" de chez Capcom. Bandai-Namco nous offre-t-il le meilleur défouloir de cette génération de consoles ?

 

Merci infiniment à Bandai Namco pour l'envoi du jeu sur PC

Mon avis :

 

Après trois itérations, Tekken entre sur le ring pour défier "Street Fighter" et "Mortal Kombat" avec sa dernière mouture, « Tekken 8 ». Les développeurs visent la domination des ventes, et après un essai du jeu sur PC, les signes sont prometteurs. Du point de vue visuel, cette nouvelle édition se distingue particulièrement, bénéficiant d'un travail minutieux sur la modélisation et l'animation des personnages. Les 16 environnements sont impressionnants et contribuent à captiver les joueurs. Avec 32 combattants jouables, chacun peut trouver son style et son personnage favori. La prise en main reste intuitive tout en proposant un gameplay technique qui ravira les puristes, avec une action fluide en solo et en multijoueur. En termes de contenu, "Tekken 8" se démarque avec une véritable campagne scénarisée, enrichie de nombreuses cinématiques, offrant environ six heures de jeu. Les mécanismes de jeu ont été modernisés, mettant davantage l'accent sur l'attaque, avec une refonte dynamique qui conduit à des affrontements musclés et spectaculaires. La jauge de « HEAT » permet de déclencher des attaques spéciales surpuissantes, ajoutant une dimension stratégique aux combats. Les modes « Heat Smash » et « Rage » viennent également pimenter l'expérience de jeu en offrant des combos dévastateurs.

 

 

Les adeptes de longue date retrouveront avec plaisir un classique modernisé, tandis que les nouveaux venus seront séduits par la qualité visuelle et le dynamisme du gameplay de "Tekken 8". Ce titre va au-delà de son prédécesseur, se hissant pour rivaliser avec "Street Fighter 6" de Capcom. La mise en scène est soignée, les effets visuels subliment la puissance des combattants, et l'ajout de nouveaux personnages tels qu'Azucena, Victor et Reina apporte une bouffée d'air frais. Vincent Cassel prête même sa voix au personnage de Victor Chevalier. En plus du mode histoire, les joueurs peuvent profiter des classiques modes Arcade et Versus (en local ou en ligne), ainsi que du mode atypique Tekken Ball, inspiré du volleyball. Malgré cette originalité, certains auraient souhaité plus de modes et de contenus innovants après huit opus, mais le bilan reste très positif. En résumé, "Tekken 8" s'affirme comme un grand jeu de combat, aussi bien pour les passionnés que pour les débutants. Accessible, avec des commandes simples, il offre également une profondeur stratégique pour les joueurs plus expérimentés. Les ajustements du système de combat « agressif » avec le système de « Heat » et de Rage, ainsi que l'introduction du Special Style, ajoutent une nouvelle dimension au plaisir de jeu. Avec ses différents modes, environnements et combattants, "Tekken 8" se hisse comme un classique de l'année 2024.

 

cinematique

 

Tekken 8 met en avant Jin Kazama, le protagoniste central de la franchise, qui lutte contre son passé, ses démons intérieurs et son père. Ce périple exige de lui un travail intérieur considérable. Le récit offre également l'occasion d'introduire de nouveaux personnages ainsi que des visages familiers des fans. Les adeptes assidus, ainsi que les observateurs attentifs, remarqueront que l'intrigue principale s'inspire fortement des films japonais en matière de narration. Tekken 8 joue habilement avec les flash-back, une mise en scène particulière et des événements parfois teintés d'absurdité. Néanmoins, le scénario est captivant, immergé dans une écriture sublimée par une qualité graphique et une esthétique jamais vues auparavant dans un jeu de combat, que ce soit chez les concurrents ou dans les opus précédents. Il faut compter entre 4 et 8 heures pour achever tous les chapitres du jeu en difficulté normale.

 

En conclusion, une fois que vous avez entièrement terminé le jeu, vous débloquez les histoires alternatives de chaque héros, chacun suivant sa propre voie pour atteindre ses objectifs et remporter le titre de King of Iron Fist Tournament.

 

Tekken 8 étant un jeu de combat, une fois que vous avez terminé le scénario principal ainsi que les micro-histoires de chaque personnage, vous avez la possibilité de vous tourner vers d'autres modes de jeu. Parmi eux, le mode versus classique vous permet d'affronter un ami ou l'IA en local pour mettre à l'épreuve vos compétences. Le mode Arcade, plus divertissant, offre une expérience similaire au mode histoire mais se déroule autour de bornes d'arcade. Vous devez progresser jusqu'au sommet du podium en triomphant de vos adversaires les uns après les autres pour remporter des récompenses telles que des tenues et des accessoires. Bien que plaisant pour les amateurs de cosmétiques, ce mode n'apporte malheureusement pas grand-chose d'innovant.

 

En ce qui concerne le gameplay de Tekken 8, notamment son système de combat, le jeu s'appuie sur les bases déjà établies par les opus précédents, en conservant les mêmes coups, techniques et combos pour les personnages déjà existants. Pour apporter un souffle nouveau, vous devrez vous tourner vers les nouveaux combattants tels que Reina, Victor Chevalier ou Azucena Ortiz. Cependant, Bandai Namco a cherché à rendre le jeu plus accessible, notamment avec l'introduction des modes Heat et Rage.

 

Le mode Heat permet d'activer une aura bleue autour de votre personnage, augmentant ainsi les dégâts infligés et permettant d'exécuter un combo puissant contre votre adversaire. Quant au mode Rage, il s'active lorsque la vie de votre personnage atteint un seuil critique, entourant votre combattant d'une aura rouge et débloquant un coup encore plus puissant.

 

mode heat

 

L'avantage et l'inconvénient de cette addition résident dans le fait que vous pouvez complètement renverser le cours du combat si votre attaque spéciale est bien placée au bon moment. Ainsi, cela rend Tekken 8 plus accessible aux joueurs moins familiers avec la licence, tout en présentant un défi pour ceux qui ont plusieurs années d'expérience, les obligeant à contrer ces nouveaux éléments pour ne pas être submergés.

 

Pour conclure, il est à noter que, comme dans tous les jeux Tekken, les environnements sont exploitables. Cela signifie que vous pourrez les utiliser pour vos combos et infliger encore plus de dégâts à la barre de santé de l'autre joueur. Enfin, Tekken 8 a le mérite de nous en mettre plein la vue, que ce soit par ses graphismes, les couleurs de son environnement, la réalisation physique et les expressions de ses personnages. D'un point de vue design, on peut clairement dire que c'est un sans-faute pour les équipes de Bandai Namco.

 

CONCLUSION ; 

Tekken 8 est en fin de compte une suite qui prend quelques risques, mais qui reste surtout sur ses acquis. Bandai Namco nous propose une histoire principale digne des meilleurs récits japonais entre un père et un fils. D’un point de vue personnages, nous avons droit à un roster complet avec des figures emblématiques de la licence Tekken, aux côtés de quelques nouveaux venus qui sauront assez vite trouver une place dans le cœur des joueurs grâce à leurs palettes de coups. On notera juste quelques modes peu intéressants comme le mode Arcade et les Mini-Histoires qui se concluent assez rapidement, mais qui sont repris par le Mode Tekken Ball et le Ghost Mode. En fin de compte, ce Tekken 8 saura plaire aux joueurs et fans de la licence et se révèle même accessible grâce à plusieurs mécaniques pour les nouveaux joueurs.


13/02/2024
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