Mon avis sur Days Gone Remastered
Sorti en 2019 sur PS4, Days Gone revient dans une édition Remastered sur PlayStation 5, surfant sur la vague des remises à niveau techniques pour les blockbusters de la génération précédente. Pas de contenu inédit ou de refonte en profondeur ici : ce remaster se concentre exclusivement sur la technique. Plus fluide, plus net, et globalement plus agréable à jouer, il offre une seconde jeunesse à l’Oregon ravagé par les freakers. Mais faut-il vraiment craquer ? Pas forcément. Sauf si vous possédez déjà le jeu.
Mon avis sur Days Gone Remastered :
Un vrai coup de polish graphique
Dès les premières minutes de jeu, la montée en gamme est perceptible. Days Gone Remastered tourne désormais en 4K dynamique à 60 images par seconde, avec des textures plus fines, une meilleure gestion de la lumière, et des environnements plus détaillés. Les paysages boisés, les routes dévastées et les panoramas embrumés bénéficient clairement de cette mise à niveau visuelle.
Mais ce qui frappe le plus, c’est la fluidité générale. Là où la version PS4 pouvait peiner dans les zones denses ou pendant les séquences de horde, la PS5 assure une stabilité de tous les instants. Les temps de chargement sont eux aussi considérablement réduits, ce qui rend l’exploration et les voyages rapides bien plus confortables.
Le mode Horde dans sa meilleure version
S’il y a bien un aspect du jeu qui tire pleinement parti de cette Remastered Edition, c’est le mode Horde. Déjà spectaculaire sur PS4, il devient ici encore plus jouable et intense. Les 60 FPS constants permettent une meilleure réactivité, un affichage plus lisible même en pleine panique, et un vrai sentiment de contrôle face à des vagues de freakers toujours plus nombreuses.
C’est aussi le mode qui offre la meilleure rejouabilité. Même après avoir bouclé l’histoire principale, relancer quelques affrontements pour tester de nouvelles stratégies, utiliser l’environnement à son avantage ou simplement repousser ses limites reste très fun — et désormais encore plus fluide.
Une édition pensée pour les Nouveaux joueurs
En revanche, inutile de chercher une motivation inédite pour y retourner si vous attendiez du neuf. Days Gone Remastered ne propose aucun contenu additionnel en dehors du mode Horde, aucune mission scénarisée en plus, ni ajustement majeur de gameplay. On reste sur l’expérience originale, dans ce qu’elle a de plus brut, avec ses qualités comme ses longueurs.
Cette édition n’est donc pas un achat indispensable pour les anciens venus, d’autant que le jeu est régulièrement proposé à bas prix sur PS4 ou via des offres du PS Plus. En revanche, pour ceux qui ne possèdent pas le jeu, la mise à niveau vers cette version PS5 vaut largement le détour. C’est la meilleure façon de (re)découvrir le jeu dans des conditions optimales.
Conclusion :
Avec Days Gone Remastered, Bend Studio livre une version techniquement maîtrisée de son jeu post-apocalyptique. Plus fluide, plus beau, plus rapide à charger, ce remaster offre une expérience nettement plus agréable, notamment dans le cadre du mode Horde, qui y gagne en nervosité et en plaisir de jeu. Mais sans aucune nouveauté de contenu, difficile de le recommander à ceux qui ont déjà mis les mains sur l’original. Une mise à jour solide, à envisager uniquement si vous ne possédez pas encore le jeu.
Mon avis sur Monster Hunter Wilds
Disponible depuis le 28 février dernier, voici mon avis sur Monster Hunter Wilds, le dernier-né de la célèbre licence de Capcom !
Un immense merci à Capcom France pour l'envoi du jeu ! 🎮🔥
Mon avis sur monster hunter wilds :
Un nouvel horizon pour la chasse : Monster Hunter Wilds repousse les limites de la saga
L’exploration et la chasse atteignent un niveau inédit avec Monster Hunter Wilds. Ce nouvel opus nous plonge dans les Terres interdites, un environnement sauvage et impitoyable, où chaque affrontement devient un véritable défi. Avec des innovations de gameplay, une refonte du système de combat, et des biomes riches et variés, Capcom ambitionne de pousser la série encore plus loin tout en restant fidèle à son ADN unique.
Une immersion totale dès les premières minutes
Dès le début de l’aventure, Monster Hunter Wilds nous immerge dans son monde dynamique et vertical. L’ajout de dénivelés naturels renforce la sensation d’exploration, tandis que la direction artistique soignée sublime chaque environnement. Toutefois, le choix d’un désert comme premier biome peut sembler un peu austère, mais la diversité ne tarde pas à se dévoiler : forêts luxuriantes, plaines balayées par les vents et montagnes escarpées viennent enrichir le décor.
L’une des plus grandes réussites du jeu réside dans la transition fluide entre les zones, sans temps de chargement. Cette approche renforce l’immersion et donne l’impression d’un monde vivant et interconnecté. De plus, les monstres ne se contentent plus de simplement errer : ils chassent, se défendent en groupe et réagissent aux conditions climatiques, rendant l’écosystème plus crédible et dynamique que jamais.
Le Seikret, une révolution pour l’exploration et la chasse
Grande nouveauté de cet opus, le Seikret, une monture aviaire, transforme radicalement l’expérience de jeu. Bien plus qu’un simple moyen de transport, il joue un rôle clé dans la progression :
- Il facilite l’escalade des parois escarpées.
- Il permet de transporter une arme secondaire et de stocker divers objets.
- Il peut même assister en combat, ajoutant une nouvelle dimension stratégique aux affrontements.
Ce changement gomme certaines frustrations des anciens jeux et rend le gameplay plus fluide et accessible, sans pour autant sacrifier la profondeur qui fait le sel de la série.
Un système de combat enrichi et plus stratégique
Le combat, pilier central de Monster Hunter, bénéficie de nombreuses améliorations :
- Le Focus Mode : permet de cibler précisément certaines parties des monstres pour des attaques plus stratégiques.
- Le Focus Strike : une attaque dévastatrice qui exploitent les points faibles des ennemis.
- Les 14 types d’armes emblématiques sont de retour, avec des ajustements et de nouvelles actions.
- L’Insectoglaive propose une collecte de buffs plus intuitive et une mobilité aérienne repensée.
- L’Épée et Bouclier se dote d’une nouvelle attaque chargée inédite.
Ces améliorations incitent les joueurs à redécouvrir leurs armes favorites tout en explorant de nouvelles stratégies de combat.
Un écosystème vivant et des conditions climatiques influentes
L’un des points forts de Monster Hunter Wilds est son écosystème dynamique :
- Les créatures réagissent de manière réaliste à leur environnement et interagissent entre elles.
- Certaines espèces n’apparaissent que sous des conditions climatiques spécifiques, ajoutant une couche stratégique à l’exploration et aux chasses.
Capcom a également fait un effort pour rendre le jeu plus accessible, sans sacrifier la profondeur qui fait son charme :
- Tutoriels mieux intégrés pour les nouveaux joueurs.
- Focus Mode qui facilite la prise en main des combats.
- Seikret qui améliore l’exploration et réduit certaines lourdeurs du gameplay.
Mais que les vétérans se rassurent : les défis restent de taille, notamment grâce aux systèmes d’artisanat complexes et à la diversité des monstres à affronter.
Un scénario prétexte, mais un endgame colossal
Du côté de l’histoire, Monster Hunter Wilds ne révolutionne pas la série. L’intrigue, centrée sur l’exploration des Terres interdites et la traque du Spectre Blanc, sert avant tout de fil conducteur pour introduire les biomes et monstres.
Les personnages secondaires manquent parfois de profondeur, rendant l’attachement à l’univers limité. Mais comme toujours avec Monster Hunter, le vrai jeu commence une fois la campagne terminée. L’endgame repose sur :
- La chasse aux équipements ultimes.
- L’affrontement des créatures les plus redoutables.
- Des centaines d’heures de contenu pour les chasseurs les plus dévoués.
Un multijoueur toujours aussi efficace
Le mode multijoueur permet à jusqu’à quatre chasseurs de s’allier pour affronter les créatures les plus puissantes. La coordination et la stratégie sont essentielles pour venir à bout des monstres les plus redoutables.
Capcom maintiendra également l’intérêt du jeu sur le long terme grâce à :
- Des événements saisonniers.
- Des quêtes spéciales.
- Un renouvellement constant du contenu pour dynamiser la communauté.
Verdict : Une évolution maîtrisée, un futur prometteur
Avec ses innovations intelligentes, son monde vivant et son système de combat amélioré, Monster Hunter Wilds sublime l’expérience de chasse tout en restant fidèle à l’essence de la série.
Si son histoire reste secondaire, son endgame massif, son écosystème dynamique et son multijoueur engageant garantissent des centaines d’heures de jeu. Capcom réussit à proposer un opus plus accessible, sans sacrifier la profondeur tant appréciée par les fans.
En bref, une évolution réussie, et un Monster Hunter qui risque de marquer durablement la licence.
Mon avis sur Avowed
Disponible depuis le 18 février, voici mon avis sur Avowed, la dernière exclusivité Xbox signé Obsidian ! Alors que vaut ce nouveau RPG ?
Je remercie Xbox France pour l'envoi du jeu !
Mon avis sur Avowed :
Obsidian, un studio entre héritage et innovation
Certaines étiquettes ont la peau dure ! Souvent perçu comme un studio œuvrant dans l’ombre de BioWare ou Bethesda, notamment pour avoir développé Star Wars KOTOR 2 et Fallout New Vegas, Obsidian Entertainment est pourtant issu de grands noms de Black Isle Studios. Dans les années 90 et 2000, ces vétérans ont travaillé sur des RPG cultes tels que Fallout 1 & 2, Planescape: Torment, Baldur’s Gate et Icewind Dale. Fort de cet héritage, le studio d'Irvine a ensuite signé des titres marquants comme Alpha Protocol, South Park: The Stick of Truth, Pillars of Eternity ou plus récemment Grounded, Pentiment et The Outer Worlds. Alors qu’Obsidian prépare déjà la suite de son RPG spatial, le studio a lancé en février un spin-off de Pillars of Eternity, testé ici sur PC.
Un retour en terres familières
Le jeu nous replonge dans l’univers de Pillars of Eternity, où l’on incarne un être divin missionné par l’Empereur pour enquêter sur une corruption mystérieuse affectant les habitants et créatures des Terres Vivantes. Après une création de personnage poussée, mêlant personnalisation esthétique (parfois aussi déroutante qu’une œuvre d’Arcimboldo) et choix de classe, notre héros ou héroïne prend les armes pour explorer un monde médiéval-fantastique.
L’aventure suit une trame classique mais efficace, mêlant quêtes principales et secondaires pour enrichir l’univers et garantir une vingtaine d’heures de jeu sans être submergé par des tâches annexes inutiles. Fidèle à la marque de fabrique d’Obsidian, Avowed mise sur des dialogues fournis où chaque décision peut influencer le cours de l’histoire, parfois de façon immédiate, parfois bien plus tard. Aider un Troll blessé en lui procurant des ingrédients pour un remède ? Vous pourriez le retrouver à vos côtés lors du combat final… Spoiler alert !
Un monde à explorer, sans respawn des ennemis
Plutôt que d’offrir un monde ouvert total, Avowed opte pour un assemblage de vastes zones labyrinthiques, entre étendues sauvages et donjons regorgeant de trésors cachés et d’ennemis redoutables. Fait notable : une fois vaincus, les ennemis ne réapparaissent pas, empêchant ainsi tout farming excessif. Exit donc les séances de grind intensif pour monter en niveau ou accumuler des loot à l’infini : chaque ressource doit être trouvée avec soin dans l’environnement ou sur les ennemis vaincus.
Un système de progression stratégique
Pour survivre, il faudra optimiser son équipement via la forge du campement ou investir ses précieuses pièces chez les armuriers. Entre potions de soin, élixirs de mana et ressources pour améliorer son équipement, la gestion des ressources devient un élément clé du gameplay. Serez-vous plutôt artisan méticuleux ou acheteur compulsif ?
Avec son héritage RPG assumé, son monde riche en possibilités et ses mécaniques bien pensées, Avowed s’inscrit dans la lignée des productions Obsidian, en offrant une aventure immersive où chaque choix compte.
Un écrin visuel sublimé par l’Unreal Engine 5
Porté par la puissance de l’Unreal Engine 5, Avowed est un régal pour les yeux ! Entre panoramas grandioses, architecture soignée, textures détaillées et effets de lumière somptueux, le jeu affiche une véritable richesse visuelle. Chaque région offre une ambiance singulière, bien que certaines zones, comme le biome volcanique, peinent à impressionner avec leurs teintes monotones de marron.
Si le level design est accrocheur, il souffre néanmoins d’un manque d’interactivité. On aurait aimé voir la végétation réagir au vent ou pouvoir manipuler davantage d’éléments du décor, mais l’environnement reste figé, un point qui contraste avec la richesse graphique du titre.
Des personnages vivants et une ambiance sonore immersive
Côté chara-design, Avowed s’en sort bien mieux : personnages et créatures affichent des animations fluides et expressives, renforçant l’immersion. Sur PC, le jeu permet d’ajuster de nombreux paramètres graphiques pour trouver le bon compromis entre qualité visuelle et fluidité.
L’ambiance sonore n’est pas en reste, grâce au duo Cameron Gorham (Venus Theory) et Justin Bell, déjà à l’œuvre sur Pillars of Eternity 2. Leur bande-son aérienne et immersive accompagne parfaitement l’aventure. Petit bémol : le jeu n’est doublé qu’en anglais, avec des textes et menus en français. Attendez-vous donc à lire beaucoup, tant les dialogues sont nombreux !
Conclusion
Amateurs d’action et d’aventure, laissez-vous tenter par l’épopée Avowed ! Disponible sur le Game Pass, le jeu brille par son gameplay immersif et son univers captivant.
Mon avis sur Kingdom Come Deliverance 2
Disponible depuis début février, voici mon avis sur Kingdom Come Deliverance 2, alors que vaut ce nouvel volet ?
Tout d'abord je remercie Plaion France pour l'envoi du jeu.
Mon avis sur Kingdom Come Deliverance 2 :
Après les événements du premier opus, Kingdom Come: Deliverance 2 poursuit l’épopée d’Henry dans la Bohême du XVe siècle. Fini le jeune héros maladroit : Henry est désormais un guerrier aguerri, animé par un désir de vengeance et bien décidé à repousser Sigismond de Hongrie. Cette fois, il ne s'agit plus d'apprendre les bases du combat, mais de se forger en véritable chevalier.
Warhorse Studios nous replonge dans un monde médiéval à la fois saisissant et authentique. Avec ses paysages grandioses et son récit immersif, Kingdom Come: Deliverance 2 promet une expérience RPG aussi réaliste que captivante.
Kingdom Come: Deliverance 2 se démarque par la liberté qu'il offre aux joueurs dans l'approche des quêtes. Chaque mission propose plusieurs solutions pour atteindre son objectif. Par exemple, une simple tâche consistant à trouver des vêtements pour un mariage peut être résolue de différentes manières : les acheter, les confectionner ou les voler. Dans mon cas, j’ai choisi une approche plus radicale en éliminant le tailleur et en m’appropriant sa boutique. Un choix qui s'est avéré coûteux, car ma réputation en a pris un coup et les gardes n’ont cessé de me traquer. Mais au moins, j’avais une tenue élégante !
Ce type de choix influence profondément le déroulement du jeu. Une mission vous demande de piller une ville qui cache un traître. Si vous décidez de l’aider, vous devrez affronter vos propres alliés, qui auraient pu jouer un rôle clé plus tard. Bien que l’histoire principale suive un fil conducteur, la manière dont vous la vivez reste unique à chaque partie.
Malgré son réalisme poussé, Kingdom Come: Deliverance 2 ne tombe jamais dans la monotonie. Ses mécaniques riches, allant des mini-jeux aux éléments de survie, offrent une immersion totale sans jamais paraître fastidieuses.
En revanche, le combat reste à mes yeux l’un des points les plus faibles du jeu. Bien qu’il ait été affiné par rapport au premier opus avec un rythme plus rapide et une exécution plus brutale, il manque encore d’impact. Certains le comparent à Chivalry, mais la sensation est bien différente. Cela dit, cela reste une question de préférence, et peut-être l’apprécierez-vous davantage.
Heureusement, le jeu ne se limite pas aux affrontements à l’épée. Il existe mille manières d’aborder les situations : empoisonner vos ennemis avant même le combat, renforcer vos alliés pour qu’ils fassent le sale boulot à votre place, ou encore infiltrer une maison... en prenant garde à votre hygiène, sous peine d’être repéré à cause de votre odeur ! Ce monde ouvert vous offre une liberté d’action rarement égalée.
La plupart des critiques l'ont déjà souligné, mais il est impossible de ne pas le répéter : le monde de Kingdom Come: Deliverance 2 est tout simplement magnifique. Son immense carte en monde ouvert fourmille de détails fidèles à la Bohême médiévale, offrant une immersion saisissante. Que ce soit en traversant des forêts denses, en parcourant d’immenses plaines ou en longeant les rivières, chaque environnement est une invitation à l’exploration. Il est rare qu’un jeu procure autant de plaisir à simplement se perdre dans la beauté de son monde.
Si la topographie du jeu manque de diversité, avec des collines boisées et des prairies omniprésentes, cela reflète fidèlement la réalité historique de la région. Le contraste entre les villages et la nature sauvage apporte tout de même suffisamment de variété pour éviter la monotonie. Mon seul regret : l'impossibilité d'explorer la plupart des églises, alors qu'elles tenaient un rôle central dans la société médiévale.
Autre point fort indéniable : la bande-son. Absolument phénoménale, elle intensifie parfaitement les moments-clés du jeu, qu’il s’agisse d’une bataille épique, d’une scène chargée d’émotion ou d’une simple chevauchée à travers la campagne. Sa dimension cinématographique renforce encore davantage l’immersion et l’impact du récit.
Malgré son envergure, le jeu tourne étonnamment bien. Tout au long de ma partie, je n’ai rencontré ni bug gênant ni problème technique majeur, ce qui est plutôt rare pour un RPG en monde ouvert de cette ampleur, surtout au lancement. C’est une véritable bouffée d’air frais dans un genre où les sorties sont souvent entachées de correctifs de dernière minute et de mises à jour urgentes.
cONCLUSION :
Kingdom Come: Deliverance 2 est une véritable pépite. Warhorse Studios livre à nouveau un RPG immersif qui se démarque dans un paysage dominé par les jeux live-service.
Le jeu trouve un équilibre parfait entre réalisme et plaisir, proposant une multitude d'aventures annexes en plus d'une histoire principale captivante. Ce n'est pas juste un jeu à parcourir, mais un monde à vivre. Et croyez-moi, une fois plongé dans la Bohême du XVe siècle, vous n’aurez plus envie d’en sortir.