Mon avis sur YS X : Nordics
Disponible depuis le 25 octobre 2024, voici mon avis sur YS X : Nordics, alors que vaut ce nouveau YS ?
Tout d'abord je tiens à remercier Plaion France pour l'envoi du jeu !
Mon avis sur YS X Nordics :
Depuis 37 ans, Falcom nous fait vivre les aventures d'Adol Christin. Dans Ys X: Nordics, Adol, âgé de 17 ans, navigue vers Celcéta avec Dogi et le docteur Flair, mais leur voyage est interrompu par une attaque des Normans, un peuple viking dirigé par le Jarl Grimson. Bloqués sur l'île de Carnac, envahie par des créatures mystiques appelées Griegers, Adol acquiert un pouvoir de mana grâce à un coquillage mystérieux. Lié à Karja, fille du chef des Normans, il part explorer les îles du golfe d'Obélia, affrontant Griegers et perçant les secrets d'une mythologie scandinave fascinante.
Ys X: Nordics conserve son ADN d’ARPG en temps réel avec des combats dynamiques basés sur attaques, esquives, blocages et sauts. Cette fois, le jeu se concentre sur un duo : Adol et Karja, liés par le mana, qui alternent entre mode solo et mode duo d’un simple clic. Ce dernier, activé via R2, permet des attaques synchronisées et des compétences puissantes en tandem, ajoutant une dimension stratégique.
Avec 70 compétences au total, consommant des PC qui se rechargent pendant les combats, le gameplay demande d’adapter son style : casser les armures des boss ou infliger des dégâts bruts. Chaque personnage peut être personnalisé via l’équipement. Bien qu’un peu lent à démarrer avec des tutoriels étalés sur les premières heures, le jeu décolle rapidement, offrant une expérience fluide et captivante.
Dans Ys X: Nordics, Nihon Falcom opte pour une aventure maritime dans le golfe d’Obélia, contrastant avec les environnements d’Ys VIII et Ys IX. À la manière de Wind Waker, la carte maritime est divisée en régions accessibles progressivement, avec le Sandras, un navire au départ lent et difficile à manœuvrer. Heureusement, son amélioration au fil de l’aventure rend l’exploration et les combats en mer plus fluides.
La baie d’Obélia regorge de points d’accostage pour découvrir hameaux et donjons, le bateau jouant un rôle clé dans la progression. D’abord en piteux état, il peut être renforcé en récupérant des ressources pour améliorer armure, défense et attaque. Les combats navals et les abordages, bien que simples, offrent une variété bienvenue avec des vagues d’ennemis à vaincre et des dangers marins à surmonter.
Les batailles navales, bien qu’agréables au départ, restent rares et évitent les affrontements aléatoires : chaque navire visible sur les flots peut être attaqué ou ignoré, au choix du joueur. Cependant, sur la durée, ces combats deviennent répétitifs, et les quelques armes secondaires disponibles n’apportent pas la profondeur nécessaire pour les rendre réellement captivants. Ces phases rappellent les missions de défense d’Ys VIII ou les Nuits de Grimwald d’Ys IX, mais sans s’intégrer aussi harmonieusement au jeu.
Sur le plan visuel, Ys X: Nordics adopte une touche de cel-shading qui enrichit le chara-design, mais reste en retrait sur certains aspects. Si les animations et cinématiques sont soignées, les textures, les décors et les effets d’eau manquent de finition. Comparé à Ys VIII: Lacrimosa of Dana, sorti en 2017, les environnements de cet opus semblent moins détaillés, sur PlayStation 5, il offre une expérience fluide et propre, mais sans égaler la richesse visuelle de Ys VIII.
Côté musique, Ys X: Nordics livre une bande-son correcte, mais sans marquer autant que ses prédécesseurs. Si l’esprit de la série est respecté, les thèmes de cet opus manquent de la mémorabilité et de la folie musicale qui faisaient la force des épisodes précédents, notamment Ys VIII.
Conclusion :
Bien que Ys X: Nordics puisse paraître moins ambitieux que ses prédécesseurs récents, Adol continue d’évoluer avec son association à Karja, qui revisite intelligemment les mécaniques offensives et défensives du jeu. La série reste fidèle à ses valeurs, traversant les générations sans céder aux tendances éphémères. Malgré une technique en deçà des standards de 2024, et même décevante face aux opus précédents, Ys X: Nordics introduit suffisamment de nouveautés et de fraîcheur pour s’imposer comme un épisode solide et captivant.
Mon avis sur Lego Horizon Adventures
Disponible depuis le 14 novembre, voici mon avis sur Lego Horizon Adventures !
Merci une fois de plus à PlayStation France pour l'envoi du jeu !
mon avis sur Lego Horizon ADventures :
L’histoire de LEGO Horizon Adventures reprend les grandes lignes du scénario d’Horizon Zero Dawn. Le joueur incarne Aloy, la jeune chasseuse déterminée, dans sa quête pour percer les mystères de l’Ancien Monde, découvrir ses origines et contrer la menace des machines corrompues. Bien que ce jeu LEGO offre une version abrégée et simplifiée du récit original, il parvient à en capturer l’essence avec une étonnante fidélité, tout en y ajoutant la touche d’humour caractéristique de la franchise.
Pour rendre l’expérience accessible à un public plus jeune et plus large, la trame narrative a été considérablement raccourcie, ce qui n’enlève rien aux moments clés de l’histoire. Les fans de la série apprécieront les nombreuses références et clins d’œil disséminés tout au long de l’aventure. Un atout notable réside dans les doublages : les voix des personnages sont les mêmes que celles du jeu original développé par Guerrilla Games, apportant une authenticité supplémentaire et renforçant l’immersion. Que ce soit le charisme d’Aloy ou les dialogues piquants des autres personnages, l’univers sonore reste un véritable point fort.
L’un des points forts de LEGO Horizon Adventures réside dans la reconstitution imaginative du monde d’Horizon avec des briques LEGO. L’environnement post-apocalyptique, mêlant machines déchaînées et paysages luxuriants, a été brillamment réimaginé dans le style LEGO, reconnaissable entre mille. Ruines, paysages, machines mécaniques : tout a été transformé pour offrir un univers visuellement attrayant et plein de charme, proposant une interprétation artistique rafraîchissante de la licence.
Malgré ce changement visuel, le jeu conserve l’atmosphère unique d’Horizon, notamment grâce à des jeux de lumière soignés et des détails minutieux dans les décors. Les machines emblématiques, comme les Veilleurs ou les Gueules-d’Orage, ont été recréées en version LEGO. Toujours impressionnantes, elles arborent désormais des touches d’humour visuel caractéristiques des jeux LEGO, leur conférant un aspect à la fois mignon et fidèle à l’univers.
LEGO Horizon Adventures propose un gameplay basé autour d’un hub central, le Cœur de la Mère, où les joueurs peuvent fabriquer diverses constructions à mesure de leur progression. Quatre zones distinctes se débloquent, chacune offrant des niveaux linéaires structurés en chapitres, garantissant une exploration rythmée et accessible.
Bien que l’aspect visuel de LEGO Horizon Adventures soit une réussite indéniable, le gameplay, lui, montre certaines limites qui pourraient décevoir les fans de la franchise LEGO. Les titres de TT Games sont généralement synonymes de contenu généreux : zones secrètes à explorer, briques dorées à collecter, personnages à débloquer, et une rejouabilité presque infinie. Malheureusement, cet opus réduit drastiquement cette richesse.
Contrairement à d’autres jeux LEGO regorgeant de secrets, LEGO Horizon Adventures adopte une structure linéaire. Les briques dorées, par exemple, sont simplement offertes en fin de niveau, sans réel défi ou exploration nécessaire pour les obtenir. De plus, le roster de personnages déblocables est limité à seulement quatre, un chiffre bien en deçà des standards habituels de la série, comme les dizaines de héros disponibles dans LEGO Star Wars ou LEGO Marvel Super Heroes. Cette restriction se répercute directement sur la diversité de gameplay, chaque personnage ayant souvent des capacités uniques dans les autres jeux LEGO, encourageant à revisiter les niveaux.
En conséquence, la durée de vie s’en ressent. Là où les précédents opus proposaient des dizaines d’heures de jeu, LEGO Horizon Adventures se boucle en une dizaine d’heures pour les joueurs expérimentés, sans grande motivation pour prolonger l’aventure une fois l’histoire terminée. Ce contenu réduit risque de laisser un goût d’inachevé, particulièrement pour les habitués des expériences plus riches offertes par TT Games.
Conclusion :
En définitive, LEGO Horizon Adventures parvient à capturer l’essence de l’univers d’Horizon tout en y insufflant la touche humoristique et le charme caractéristiques des jeux LEGO. L’atmosphère de l’original est bien retranscrite, et les doublages contribuent à préserver l’authenticité de l’expérience. Les joueurs apprécieront probablement cette version plus légère et accessible de l’histoire d’Aloy. Cependant, le contenu est bien plus limité que dans les précédents titres LEGO, laissant un sentiment de manque. Là où les opus précédents se distinguaient par leur richesse et leur rejouabilité, cet épisode semble avoir mis l'accent sur l’accessibilité au détriment de la profondeur et de la diversité, ce qui peut décevoir les fans de longue date de la franchise.
Mon avis sur Horizon Zero Dawn Remastered
Disponible depuis le 31 octobre, voici mon avis sur Horizon Zero Dawn Remastered ! Retour aux origines d'Aloy !
Tout d'abord, je souhaite remercier PlayStation France pour l'envoi d'un code, c'est toujours un plaisir de compter sur leur soutien depuis tout ce temps !
Mon avis sur Horizon Zero DAWN REMASTERED :
Quel est l’intérêt ? C’est la question que nous nous sommes posée lorsque Sony et Guerrilla ont annoncé Horizon Zero Dawn Remastered. Pourtant, après avoir pris le temps de replonger dans les Terres Sacrées pour ce test, il est clair que Nixxes, spécialiste des portages pour Sony, a accompli un travail remarquable pour sublimer une aventure déjà impressionnante techniquement à sa sortie.
L’objectif ? Aligner le rendu graphique de Zero Dawn avec celui de Horizon Forbidden West, considéré comme l’un des plus beaux et solides jeux de la PS5 à ce jour. Une ambition légitime, puisque Zero Dawn avait également marqué les esprits à sa sortie sur PS4.
Les trailers avaient déjà offert un bon aperçu du travail de refonte réalisé. Cependant, c’est vraiment manette en main que l’on prend pleinement conscience de la richesse de cette proposition. Soyons clairs : il n’y a aucun changement dans la structure narrative ou le gameplay. Pourtant, l’amélioration graphique est si significative que ce remaster flirte avec le niveau d’un remake, nous donnant l’impression de redécouvrir le périple d’Aloy.
Lorsque l’on prend pleinement la mesure des améliorations graphiques observées durant notre test de Horizon Zero Dawn Remastered, on peut dire que Sony s’est montré plutôt généreux en proposant cette mise à jour pour seulement 10 €. Comme mentionné plus tôt, cette refonte frôle le remake graphique. Seuls quelques menus détails rappellent les origines du jeu sur PS4. Pourtant, beaucoup de remasters sur le marché s’affichent à des prix bien plus élevés.
Mais passons aux faits : qu’est-ce qui fait d’Horizon Zero Dawn Remastered une version sublimée d’un titre déjà magnifique ?
Premier constat : les éclairages. Le ton chaud de l’original a été remplacé par une lumière plus naturelle et des couleurs plus vives. Le résultat est un rendu visuellement supérieur avec des contrastes plus équilibrés. Si vous jouez sur un écran adéquate, l’expérience en devient encore plus éclatante.
Ensuite, les modèles. Bien que les expressions des personnages secondaires restent parfois figées, à l’exception notable d’Aloy, les détails des modèles ont été nettement améliorés. Aloy, en particulier, bénéficie d’un soin encore plus prononcé, rendant son personnage plus vivant et expressif.
En somme, ce remaster pousse la qualité visuelle à un niveau qui ravira aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux venus.
Les modèles des personnages ne sont pas les seuls à avoir bénéficié d’améliorations : les décors aussi ont gagné en richesse. La végétation, par exemple, réagit désormais aux mouvements d’Aloy, et l’eau, avec ses reflets, offre un rendu bien plus immersif. Bien que ces éléments restent légèrement en deçà de ce que propose la suite, Horizon Forbidden West, le travail accompli est indéniablement admirable.
D’autres détails, comme les nuages, ont également été retravaillés pour afficher une finesse accrue. Et bien sûr, PS5 oblige, la prise en charge de la DualSense ajoute une nouvelle dimension au jeu. Des vibrations haptiques lorsque vous traversez les hautes herbes à la résistance des gâchettes adaptatives en bandant un arc, chaque interaction profite d’une immersion renforcée, sans oublier l’audio 3D qui enrichit encore davantage l’expérience.
En plus des graphismes et des fonctionnalités techniques, le remaster améliore aussi la mise en scène des dialogues. Certes, l’écriture reste un peu en retrait, mais adieu les PNJ figés et les classiques champs/contrechamps statiques. Désormais, les personnages gesticulent, bougent les bras, et la caméra varie les angles de vue, rendant les échanges bien plus dynamiques. Ces subtils ajustements apportent un vrai souffle de modernité à la narration visuelle.
Ce test de Horizon Zero Dawn Remastered nous a également permis de remarquer un nombre accru de PNJ. Un détail qui, bien que discret, apporte encore plus de vie à un univers déjà riche et vibrant.
Pour couronner le tout, le jeu propose trois options graphiques : performances, fidélité et équilibre. Quelle que soit l’option choisie, le titre tourne parfaitement et offre une expérience visuelle qui flattera sans aucun doute la rétine.
Conclusion :
Un remaster de Horizon Zero Dawn était-il vraiment nécessaire ? Pas vraiment. Ceux qui ont récemment exploré la première aventure d’Aloy ont-ils une raison impérative d’y retourner ? Probablement pas. Cependant, pour les nouveaux venus, cette version constitue sans aucun doute la meilleure porte d’entrée dans cet univers.
Déjà impressionnant sur PS4, le jeu bénéficie sur PS5 d’une véritable refonte, orchestrée avec soin par les équipes de Nixxes. Graphismes largement améliorés, éclairages et contrastes mieux équilibrés, modèles et décors enrichis… chaque aspect visuel a été sublimé. Et ce n’est pas tout : la mise en scène des dialogues a également été repensée, rendant les échanges beaucoup plus vivants et dynamiques.
Pour une mise à jour à seulement 10 €, cette version remasterisée offre un rapport qualité-prix remarquable, même si vous connaissez déjà l’aventure par cœur.
Mon avis sur Tortues Ninja : Les Mutants se Déchaînent
Disponible depuis le 18 octobre 2024, voici mon avis sur Tortues Ninja : Les Mutants se Déchaînent.
Tout d'abord, je remercie Maximum Entertainment France pour l'envoi du jeu sur PC
Mon avis sur Tortues Ninja : Les Mutants se déchaînent
L’histoire du jeu prend place peu après la fin du film Ninja Turtles: Teenage Years, sorti l’année dernière, et nous ramène auprès de nos quatre tortues. Bien que le calme soit revenu à New York, cela ne dure pas longtemps. De nouveaux mutants, inspirés par les exploits des tortues, arrivent en ville, mais tout ne se déroule pas comme prévu, et le chaos refait surface. Heureusement, nos tortues préférées sont là pour rétablir l'ordre et stopper ces nouvelles menaces.
New York est une ville célèbre pour ses personnages hauts en couleur, donc une bande de mutants vivant librement sous ses rues ne semble pas surprendre grand monde. Cependant, quand ces mutants deviennent incontrôlables et s'en prennent aux habitants, les choses se compliquent. Inquiets pour la sécurité de leurs proches, nos héros tortues décident de réagir. Avec l’aide de leurs alliés, ils percent le mystère entourant ces événements troublants et ramènent l’ordre une fois de plus.
Bien que l’intrigue soit plutôt simple, j’ai apprécié son déroulement et le rythme dynamique de l’histoire. Les personnages sont attachants, et l'humour est bien présent. Si vous êtes fan de la franchise, vous aimerez sans doute l’interprétation unique de chaque protagoniste et les relations qui se construisent. Peu importe jusqu’où l’histoire nous entraîne, les éléments familiers restent au cœur de l’intrigue, ce qui est une bonne chose, car le nouveau style artistique ne plaira pas à tout le monde. Heureusement, certains personnages emblématiques gardent l’histoire bien ancrée dans son univers.
Le gameplay se concentre sur deux aspects principaux. Tout d’abord, il y a les missions principales, où vous devrez affronter des mutants contaminés, livrer des pizzas, vous entraîner dans le dojo, ou encore progresser dans l’histoire. Chaque mission est chronométrée, et vous devrez accomplir votre objectif avant la fin du décompte. Le jeu suit également un cycle jour/nuit, et chaque tortue peut réaliser une activité par période. Cela permet, par exemple, de méditer avant de se lancer dans une mission principale.
En parallèle, si le temps vous le permet, vous pouvez rendre visite à des amis en ville. Ces rencontres renforcent vos relations et permettent de débloquer de nouvelles compétences. J’ai trouvé ce système d’évolution des personnages à travers les interactions particulièrement intéressant et bien conçu. Bien que discrètes, ces rencontres enrichissent l’histoire et ajoutent une dimension de profondeur. En plus des missions principales, des quêtes secondaires apparaissent de temps à autre, apportant une dose de surprise et offrant des opportunités de gameplay supplémentaires.
Au fil de votre progression dans le jeu, vous explorez une série de petites arènes. Chaque zone est remplie de mutants à éliminer, d’objets à collecter, et de graffitis à photographier. Bien que la collecte d’objets et la photographie des graffitis soient optionnels, vous devrez affronter chaque vague de mutants pour terminer le niveau. Les combats, cependant, se révèlent assez répétitifs et nécessitent peu de compétences pour avancer. Cela m’a laissé un peu déçu, mais mes nièces ont adoré l’aspect défouloir du jeu et la façon dont il encourage à appuyer frénétiquement sur les boutons.
La beauté est dans l'œil de celui qui regarde, et je reconnais que l'esthétique dessinée à la main du jeu ne plaira pas à tout le monde. Personnellement, j'ai adoré le style grunge et les couleurs vives, qui apportent une touche unique au jeu. Les tortues étaient magnifiques et chaque mutant avait son propre design varié. Cependant, ce qui m’a déçu, c’est l’animation et les angles de caméra. L'animation était plutôt rudimentaire et manquait de fluidité, donnant un aspect un peu robotique. De plus, elle manquait d'énergie et paraissait trop uniforme, ce qui brisait parfois le rythme du jeu. Les angles de caméra, quant à eux, n’étaient pas toujours bien conçus, et naviguer sur certains éléments de plateforme devenait frustrant. Vous vous retrouverez à tomber dans les égouts plus souvent qu’à votre tour, ce qui nuit à l’expérience de jeu, surtout quand on sait que le reste de la direction artistique est soigné.
L'audio, quant à lui, était assez désagréable. Bien que certaines répliques soient drôles, elles se répétaient sans cesse, ce qui devenait rapidement irritant. J’ai souvent prié pour un peu de silence, car la musique, bien que dynamique et adaptée aux rencontres rapides, ne cessait jamais, contribuant à une sorte de cacophonie incessante. Cela m’a souvent fait grimacer. Cependant, bien que ce style ne soit pas pour moi, mes nièces ont beaucoup ri des répliques absurdes et ont pris plaisir à écraser chaque mutant sur leur passage. Finalement, même si je n’ai pas vraiment accroché, ils étaient captivés et enthousiastes, ce qui montre que le jeu a trouvé son public.
Conclusion :
Je suis un peu indécis à propos de ce jeu. En tant qu'adulte, il ne m'offre pas suffisamment de variété ni de défi pour me divertir pleinement. De plus, une grande partie de l'action dépasse les attentes, ce qui peut sembler un peu répétitif. Cependant, il est clairement destiné à un public plus jeune. Et il suffit de voir la joie sur le visage de mes nièces pour comprendre qu'il frappe dans le mille. Elles ont adoré le gameplay simple et les dialogues pleins d'humour. En plus, elles sont fans des personnages et peuvent facilement avancer dans le jeu par eux-mêmes. Pour eux, c'est donc une réussite totale, et je recommande sans hésiter de l'acheter pour un public jeune ! Alors, saurez-vous sauver New York des mutants ? Choisissez votre héros, partagez l'aventure avec vos amis et découvrez comment l’histoire se termine.
Mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero !
Disponible depuis le 11 octobre, voici mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero.
Je remercie Bandai Namco France pour l'envoi du jeu !
Mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero :
17 ans après Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3, Bandai Namco nous propose enfin un nouveau volet de la légendaire saga des jeux Dragon Ball. Entre-temps, la licence a exploré de nombreux titres variés tels que Raging Blast, Battle of Gods, Fusions, Dokkan Battle, DB Legends, Xenoverse 1 et 2, FighterZ, et Kakarot, témoignant de sa richesse et de sa diversité dans l’univers du gaming.
Dragon Ball Sparking Zero propose un mode histoire composé de plusieurs épisodes, où l’on incarne différents personnages revivant leurs moments emblématiques de l’œuvre d’Akira Toriyama, tristement décédé cette année. Merci pour tout, Monsieur Toriyama. Vous avez marqué plusieurs générations et créé une œuvre légendaire.
Pour revenir à l’histoire, il est regrettable que les épisodes soient si courts. En effet, l’épisode le plus long est celui de Goku, tandis que les autres sont vraiment succincts. On n’aurait pas été contre davantage d’épisodes. Qui sait, peut-être que le studio envisagera des ajouts dans le futur.
Dans chaque épisode, nous progressons de niveau en niveau sur une carte. L’une des principales nouveautés de ce mode histoire est la possibilité de modifier le récit original grâce à des scénarios « What-If », que l’on débloque en remplissant une condition spécifique lors d’un affrontement.
Bien que l’idée est correcte, cette dernière manque de profondeur, le mode histoire sera surtout là pour vous aider à prendre en main le jeu avant de vous attaquer au mode en ligne du jeu, noté que le mode histoire vous donnera du challenge sur certains duels notamment Végéta Ozaru.
En plus du mode histoire, vous aurez accès au mode combats personnalisé, ce mode vous permet de créer ou de jouer un combat scénarisé créer par les joueurs ou par vous !
Ce mode est génial et fait appel à la créativité des joueurs. Il serait intéressant que Bandai Namco enrichisse l’expérience en ajoutant de nouveaux paramètres de personnalisation via des mises à jour. Cela dit, on dispose déjà d’une base très solide, et certains scénarios « What-If » sont tout simplement incroyables !
Le gameplay de Sparking Zero reste fidèle à la série tout en se modernisant, avec quelques inspirations de Xenoverse. On y retrouve d’ailleurs deux types de configurations pour les commandes : la configuration « classique », reprenant les touches des anciens opus, et la configuration « standard », avec des commandes modernisées et plus accessibles.
Chaque personnage possède son propre moveset, qui évolue en fonction de ses transformations, ce qui rend le jeu très fidèle à l’œuvre originale. Chaque personnage est respecté dans les moindres détails, et le studio Spike a réalisé un travail phénoménal en capturant parfaitement l’essence de chaque combattant du roster.
En ce qui concerne la prise en main, j’ai opté pour les touches modernes. Au début, ce n’est pas évident, le temps de maîtriser les différentes mécaniques comme le Dragon Rush, le mode Sparking, etc. Je vous recommande vivement de passer par les tutoriels et le mode histoire avant de vous lancer dans le mode en ligne.
Pour résumer, le gameplay de Dragon Ball Sparking Zero est un véritable régal pour les fans de la franchise. Les commandes sont fluides et réactives, permettant une expérience de jeu immersive. Les mécaniques de combat, comme le Dragon Rush et le mode Sparking, ajoutent une profondeur stratégique qui enrichit chaque affrontement. Le Dragon Rush, en particulier, offre des opportunités de contre-attaque excitantes, tandis que le mode Sparking permet aux joueurs de déchaîner des attaques puissantes, renforçant ainsi la sensation de puissance des personnages.